Deux pour le prix d'un. Ft Rose et Aurore

Sujet: Deux pour le prix d'un. Ft Rose et Aurore Mar 20 Nov 2018 - 20:47

L'usine s'élevait caché derrière une végétation épaisse qui avait repris le dessus avec les années. C'est donc peu rassuré que Nokhömi s'avança jusqu'à une énorme porte entre-ouverte. La pie sortit le médaillon qui de dissimulait dans sa crinière l'observant longuement. La dernière fois qu'elle avait mis les pieds dans une construction étrange, elle avait été poursuivit par une créature non identifier et à sa sortit a pyramide était disparue serait-ce le cas avec cet endroit aussi? La pie replaça son médaillon bien caché sous sa crinière. Tourna la tête une dernière fois avant de se tortillonner pour enter dans l'immense corridor face à elle.

Nokhömi pinça les naseaux on pouvait presque percevoir la couche brumeuse de l'odeur. Un mélange de renfermé, d'humidité et de champignon pas frais. Pire que la Cave de la maison hantée qui semblait de moins en moins à une maison hanté déco, ménage et affluence de vie tout laissait croire que Fifa avait foutu un coup de pied aux fesses des fantômes pour qu'il libère la place.

La jeune jument progresse dans son exploration repérant toute les sorties possibles qu'elle rencontre. En cas de pépin vaut mieux prévenir que guérir donc elle sera où elle pourra fuir. À plusieurs reprises elle se retourne même l'echo que produit ses pas lui donne l'impression d'être suivit, mais en vain et par chance elle reprend donc son exploration même si elle ne comprend pas pourquoi elle persiste à avancer elle retournerait bien en arrière.

Sujet: Re: Deux pour le prix d'un. Ft Rose et Aurore Ven 23 Nov 2018 - 9:43

Aurore Opéra vagabondait sur les Terres Secrètes en espérant, par le hasard de la vie, tomber sur ceux qu’il appréciait. Il aurait donné cher pour revoir la petite Naëlle et constater les changements opérés sur son corps de pouliche qui devait, maintenant, ressembler à celui d’une jument. Il espérait silencieusement que son esprit, lui, n’ait pas changé et que leur prochaine rencontre résonne de son rire joyeux. Il se sentait stressé, dernièrement, et prêt à forcer le destin pour l’entendre se moquer de lui. Il savait qu’elle saurait le détendre.

Au fond de son esprit trônait encore le souvenir d’une jument dorée qui gravissait, à ses côtés, les parois dangereuses de la Montagne. Il s’accrochait au souvenir de sa cape de brume avec la force du désespoir et désespérait, justement, de ne pas réussir à la retrouver sur les Terres qu’ils partageaient. Pourtant, au fond de son cœur, une autre voix lui criait qu’il n’était pas temps pour lui de la revoir. Il n’avait rien fait de plus depuis la dernière fois. Il ne méritait pas de se dresser à côté d’une jument qui avait tant découvert du monde ! Il devait redoubler d’efforts pour pouvoir la revoir et lui dire : « J’y suis arrivé. »

Le rouquin se fit soudain la réflexion qu’il n’avait pas croisé sa sœur depuis un certain temps. Cette absence lui mina le moral. Son tour des Secrètes terminé, il traverserait peut-être la frontière pour aller la trouver. Au mieux, elle serait la première à l’accueillir. Au pire, il pourrait toujours croiser sa tante et sa nièce ! Une alternative encourageante qui lui remonta le moral.

Les pas de l’étalon claquèrent sur le sol de l’Usine. Il n’était encore jamais venu par ici et découvrait l’étrange bâtisse avec curiosité. Elle regorgeait de petits recoins obscurs et de machines étranges qui allégèrent son pas et lui firent relever la tête. Avec un peu de chance, il pourrait découvrir de belles choses par ici !

Opéra s’arrêta net au milieu d’une pièce. À l’autre bout, une ouverture donnait sur un couloir et il aurait juré voir une forme pie passer. Et pas n’importe laquelle ! L’entier bondit dans le fameux couloir qu’il découvrit vide. Tant de portes s’offraient à lui ! S’il prenait le temps de tout fouiller, il ne trouverait jamais la silhouette féminine. Il préféra briser le silence d’une voix douce, mais assez forte pour être entendue depuis les pièces adjacentes :

Nokhömi ?

Sujet: Re: Deux pour le prix d'un. Ft Rose et Aurore Mar 27 Nov 2018 - 7:07

Cette fois, elle est certaine, elle n'a pas halluciné il y a bien quatre autres sabots qui se déplace dans cette usine elle serait prête à en mettre sa patte au feu. Elle accéléra le pas légèrement tournant un coin puis un autre passant devant des salles plus étrange les unes que les autres. Son coeur battait la charade de peur que ce ne soit un malotru qui la poursuive. Jusqu'à ce qu'elle entende sa voix... Elle l'appelait elle par son nom et Nokhömi la reconnue immédiatement. Ses oreilles vibrèrent dans l'écho de sa voix, la jeune jument s'arrêta nette et tenta de repérer la provenance de son appel. Elle poussa un puissant hennissement qui lui était tout destiné.

"Aurore"

Se voix tapa contre les murs, traversant les allées. La petite jument pie rebroussa chemin se perdant dans ceux-ci tous c'est corridors ressemblaient plutôt à un immense labyrinthe en plus d'empester cachant toutes les odeurs. Impossible de se repérer avec l'odeur...

" Aurore " Répéta-t-elle en espérant qu'il l'entende et que ce soit plus facile pour lui de la retrouver. La jeune pie déambulait un corridor après l'autre au petit trot. Jusqu'à ce qu'elle croise une silhouette à l'autre bout...

" Aurore?" chuchota-t-elle... Nokhömi secoua la tête non ce n'était pas le yearling qu'elle espérait devant elle. Nokhömi la reconnue, mais pourtant c'était bien la voix de son ami, de son petit frère qu'elle avait entendu pas celui de...

"Rose..."

Sujet: Re: Deux pour le prix d'un. Ft Rose et Aurore Mer 28 Nov 2018 - 22:14

“ -ie ? ”

Rose Madder redressa la tête. Elle s’était aventurée sur les Terres Secrètes pour rendre visite à son frère. Cela ne faisait pas longtemps qu’ils s’étaient quittés mais elle était bien décidée à ne pas laisser autant de temps passer que la dernière fois avant de le revoir. Elle avait d’abord tenté sa chance à l’Usine Abandonnée, d’une part parce qu’elle était curieuse, de l’autre parce qu’elle espérait bien s’abriter de la pluie qui pesait au-dessus de sa tête depuis qu’elle avait pris la route. La Plaine aux Trois Primaires était de toute façon un peu grande et sans repère fiable pour y trouver quelqu’un facilement et la Plage Dévastée lui déplaisait. Quant à la Montagne Sacrée, elle avait eu l’intention de s’y rendre si elle ne croisait pas son frère là mais la jeune jument venait d’entendre la voix d’Aurore Opéra.

Elle crut qu’il l’appelait et partit à sa recherche au trot, traversant des couloirs vides et rendus bruyants par l’écho de ses pas. Elle trouva finalement une silhouette familière, mais pas celle de son frère. S’arrêtant dans l’encadrement d’une porte, Rosie plissa les yeux en détaillant Nokhömi avec méfiance. Que faisait-elle là ?

Une pièce s’ouvrait sur la droite de Maddie qui y jeta un regard méfiant, s’attendant presque à voir apparaître Cerceï pendant qu’elle en était dans les prénoms en -i. Elle avait pourtant entendu la voix d’Aurore Opéra… mais lui, avait-il appelé le nom de sa sœur cadette ? Rose Madder commençait à douter et son cœur se serra à l’idée que ce n’était pas elle qu’il cherchait. Mais pourquoi chercherait-il quelqu’un d’autre qu’elle ? Ça n’avait pas de sens. Son regard se durcit même s’il n’y avait personne dans la pièce d’à côté et Maddie fit un pas contrarié dans la direction de Nokhömi. Elle avait beau être grandie et éclaircie, Rosie n’était pas plus grande que la pie et bien plus fine. Une moue agressive tordit sa bouche même lorsqu’elle s’arrêta sans rien faire de plus que l’interpeller méchamment.

“ Qu’est-ce que tu fais là ? ”

Aurore Opéra savait qu’il avait vu Nokhömi. Il était prêt à douter de son ouïe et de son odorat, mais pas de sa vue. Il l’avait bel et bien vue, ce ne pouvait pas être quelqu’un d’autre. C’était elle. Sauf qu’elle n’était pas là. Il eut beau jeter des coups d’œil hâtifs dans les salles adjacentes, il ne trouva pas la jument pie. Énervé, l’étalon frappa de l’antérieur sur le sol de l’Usine. Son coup résonna contre les murs et lui vrilla les tympans. Il mit plusieurs minutes à s’en remettre tout à fait et crut que le son l’avait rendu fou. Il dut se concentrer pour se rendre compte qu’il ne rêvait pas : il entendait une multitudes de pas ! Les sabots claquaient dans tous les recoins. Il s’imagina une armée de chevaux-gardiens qui s’éveillait pour protéger les Terres Secrètes. Peut-être bien que leur réveil était dû au choix du dominant ? Hadès avait-il exprimé sa préférence pour un membre du troupeau ? Opéra soupira. Il ne connaissait pas les membres de son propre troupeau et ce constat le désola.

L’étalon se débarrassa de ses pensées d’un coup de tête rageur et reprit son exploration de l’Usine. Ne pas trouver la jument l’énervait fortement et ces centaines de sabots qu’il entendait n’arrangeaient rien à son humeur. Il passa plusieurs portes, traversa plusieurs salles et s’arrêta près d’une machine, à bout de nerfs. Il se sentait tellement frustré ! Il n’avait pourtant pas rêvé ! Nokhömi était dans l’Usine, quelque part, et elle lui échappait sans cesse. Comment faire pour la retrouver ? Peut-être qu’elle ne voulait pas qu’il la retrouve ?

Le rouquin releva la tête brusquement. Une nouvelle voix résonna contre les murs et se précipita vers lui. Le son, l’intonation, les mots le frappèrent de plein fouet et l’étalon se jeta dans un nouveau couloir sans attendre. Il glissa sur le sol, s’écrasa un peu violemment contre un mur et galopa dans le couloir en espérant atteindre l’origine de la voix au plus vite. Si Nokhömi était introuvable, il ne pouvait néanmoins pas laisser partir la voix de sa petite sœur aussi facilement. Il devait la trouver coûte que coûte.

Inanna !! gronda-t-il en s’enfonçant dans une nouvelle pièce.

Aurore Opéra, sous la colère de ne pas réussir à s’orienter dans ce labyrinthe, venait de hurler le nouveau surnom qu’il voulait donner à sa sœur. Il comptait lui en parler d’abord, mais tant pis ! Inanna, la déesse de l’amour, de la guerre et du ciel. Il avait mis du temps à se décider, mais il n’était pas peu fier de lui. Ce surnom lui allait à la perfection. Bien mieux que les noms enfantins qu’il lui donnait jusque là.

L’étalon s’arrêta d’un coup à l’entrée d’une pièce. Il respirait très fort et tremblait presque tant il s’énervait comme un idiot. Plus loin, il découvrit deux juments : Nokhömi et Rose Madder. Il secoua la tête, pour être certain de ne pas rêver et approcha d’un pas plus calme. Voir sa sœur en très bonne santé suffit à le rincer de sa haine et c’est calme qu’il s’arrêta à leur niveau.

Nokhömi ? Maddie ? Qu’est-ce que vous faîtes ici, toutes les deux ? Vous vous connaissez ?

Tandis que la pouliche rosé fit un pas en sa direction, Nokhömi en fit un à reculons s'appuyant contre la parois glaciale d'un mur de l'usine. Son regard ne la quitta pas. Non pas qu'elle en avait peur, mais le souvenir de leur dernière rencontre était toujours aussi amère et qui sait qu'est-ce qu'elle pourrait bien inventer une nouvelle fois. La petite jument pie regarda derrière elle une fraction de seconde puis se retourna un point d'interrogation au visage. Q'est-ce qu'elle faisait ici? Même elle ne le savait pas.

"Je... euh..."

Il apparut enfin, son jeune ami comme un prince venant au secours d'une princesse ... Ou pas... Nokhömi se déplaça rapidement pour se garer plus près de lui que de Rose. Nokhömi fronça les sourcils imaginaires effectuant une analyse rapide... Il avait encore grandis depuis la dernière fois sa robe avait encore un peu changé. Maddie? A oui Maddler le nom complet de rose elle l'avait presque oublié. Aurore semblait la connaitre aussi et très bien pour lui donner un surnom. Nokhömi refit un léger pas sur le côté s'éloignant désormais un peu de l'étalon roux. Et voici un deuxième qui lui demandait qu'est-ce qu'elle faisait ici y avait-il une pancarte à l'entrée interdiction aux chevaux d'entrer ou même plus précis que cela, interdiction à Nokhömi d'entrer? Car eux aussi était à l'intérieur et s'il était interdit pour eux aussi la question se posait dans les deux sens. La jument pie posa son regard dans celui de son ami.La pie hocha doucement la têtede haut en bas.

" J'ai aidé Rose..." il prit un temps d'arrêt." Du mieux que j'ai pu, lorsqu'elle était encore qu'une jeune pouliche oui ... et vous vous connaissez aussi j'imagine?"

Le regard de la pie se promena de Rose à Aurore.

Maintenant que les deux juments se faisaient face, les pas de celui qui devait être Aurore Opéra se distinguaient plus facilement. Rose Madder les écouta avec une attention possessive. Le cri de son frère aîné la fit sourire bien qu’elle ne comprenne pas d’où venait son appellation. Une chose était sûre, il y avait dans son ton tout ce qu’il lui fallait pour reconnaître qu’il s’adressait à elle. Un sourire suffisant anima brièvement ses lèvres noires lorsqu’il apparut, fringuant comme le frère aîné qu’il était. Son frère, criait la posture fière de Rosie.

Nokhömi elle, avait reculé en voyant Maddie avancer. Une sage décision car elle ne savait pas répondre quand Rose Madder lui posait une question. L’arrivée d’Aurore Opéra sembla lui donner un peu de courage et Rosie fit un nouveau pas, presque menaçant, lorsque la pie voulu se rapprocher de l’étalon. Il lui sembla intimider Nokhömi quand celle-ci s’écarta aussi promptement de lui qu’elle s’était approchée. Elle détourna la tête lorsque la pie déclara l’avoir aidée, incapable de la contredire sans qu’Aurore Opéra ne se doute qu’elle mentait. Mais cela lui déplaisait car la petite jument venait de s’attirer les faveurs de son Oppa en disant cela et Rose Madder n’avait pas l’intention de les partager, sûrement pas avec celle là !

“ Aurore Opéra est mon Oppa. Mon frère. Je lui rendais visite sur son territoire. ”

Elle fit un pas de plus pour se placer aux côtés de son frère aîné.

“ J’ai rencontré Nokhömi un jour où je m’étais trop éloignée de maman il y a longtemps et aux Verts Vallons dernièrement. Elle était plus marrante avant. ”

Rosie n’élabora pas plus, se contenta de détourner la tête dans un geste pour ignorer Nokhömi et l’inciter à partir pour la laisser seule avec Aurore Opéra.

Aurore Opéra n’en croyait pas ses yeux. Devant lui : Rose Madder et Nokhömi qui se toisaient comme un chat et une souris. Évidemment, c’était la jument pie la souris… Il ne comprit pas bien, de loin, cette distance, cette étincelle d’animosité entre elles. Pourtant, à bien y réfléchir, les caractères des deux juments n’étaient pas tout à fait faits pour s’entendre. Nokhömi était très réservée et Maddie tout son contraire. Ce constat l’attrista fortement. Il aurait aimé voir son amie et sa sœur en bons termes.

Vraiment ?

Nokhömi venait de piquer la curiosité de l’étalon. Il la croyait sur parole et la réaction de Rosie sembla lui donner raison. Si la pie avait sauvé la vie de sa sœur, il lui en serait éternellement reconnaissant ! Il s’apprêtait d’ailleurs à le lui faire savoir quand Maddie prit la parole et se rapprocha de lui. Il la fixa un instant sans comprendre pourquoi elle sentait utile d’insister tant sur les possessifs. Il était son frère, c’était un fait. Et il le resterait jusqu’à sa mort. Mais Nokhömi était sa grande sœur désormais et sa belle Inanna devrait faire avec.

C’est vrai, c’est vrai, dit-il. C’est ma Didi, tu te souviens ? (Il donna un petit coup de museau sur la joue de sa petite sœur, souriant au souvenir de sa première rencontre avec Nokhömi.) Nokhömi, c’est ma grande sœur de cœur !

Le rouquin gonfla le torse, très fier de lui, loin de s’imaginer l’ampleur de la bombe qu’il venait de lâcher. Il perdit un peu de sa prestance en entendant sa sœur ajouter que Nokhömi était plus marrante avant. Lui-même ne savait pas si « drôle » était l’adjectif le mieux adéquat pour définir la jument pie. Il appréciait énormément Nokhömi, mais ils n’avaient pas beaucoup ri les dernières fois qu’ils s’étaient rencontrés. Naëlle était marrante. Nokhömi était plus sensible. Prédisposée à comprendre l’amour d’Aurore Opéra pour le ciel étoilé. Il avait même réussi à lui faire apprécier la beauté d’un lever de soleil !

Heureusement qu’elle était là, alors, commenta-t-il sans rien ajouter sur l’insubordination de sa cadette (lui-même n’avait pas été un modèle d’obéissance). Mais Nokhömi n’a pas changé. Tu ne devrais pas dire des choses comme ça, c’est méchant.

Aurore ronfla des naseaux pour montrer son désaccord et s’écarta d’un pas de Rose Madder. Il prenait peu à peu conscience de se retrouver dans une situation délicate qu’il ne saurait sûrement pas gérer. Cela le déstabilisa, mais il fit mine de rien et reposa ses yeux sur Nokhömi puis sa sœur. Il se racla la gorge et, ne sachant pas quoi faire, demanda simplement :

Comment vous allez toutes les deux ?

Vous ai-je déjà dit que Nokhömi se sentait mal alaise à cet instant? Elle avait l'impression que les murs ce refermait sur elle, comme une énorme bouche qui voulait l'avaler, elle étouffait dans cette si petite espace et regrettait désormais d'avoir poussé la porte de l'usine pour y pénétrer Et je me répète encore une fois cela aurait un mensonge de dire qu'elle se sentait bien dans cette situation.

La petite jument pie aurai voulu disparaître lorsque Rose avoua qu'ils étaient frère et soeur en plus qu'Aurore ajouta que Nokhömi était sa soeur de coeur... Elle était à la fois touché et terriblement effrayer de la réaction qu'aurait la petite grise devant elle. Rose possessive de son frère s'en était rapproché. Nokhömi recula au confort de son mur appuyant fermement dessus comme si elle tentait d'empêcher celui-ci de se refermer et s'approchant par la même occasion d'une sortie possible en cas d'explosion de Rose.

Nokhömi posa son regard rapide sur Aurore et revint rapidement le poser sur le sol. La vu des sabots était plus tolérable il ne pouvait lire toute la frayeur qui se lisait dans ses yeux. Les Tympans de Nokhömi vibrèrent elle marrante? Elle ne l'avait jamais été, peureuse et pleurnichârde oui mais marrante... Mais effectivement Rose était très jeune à leur première rencontre et parfois les enfants voient les choses un peu différemment vu leur jeune âge et leur peu d'expérience de vie tous est toujours plus grand, plus amusant, plus attirant et avec le temps les choses qui semblaient si fantastiques, deviennent banales, car elles ne sont plus nouvelles.

Elle releva le regard vers Aurore qui lui c'était un peu éloigné de Rose. La vue de Nokhömi s'embrouilla. Les pupilles presque totalement dilaté de la pie observait les deux si différent chevaux et à la fois semblable Aurore beaucoup plus grand et costaud, rose typé arabe un corps et des membres fin... Psychologiquement ils étaient différents enfin leur comportement envers Nokhömi étaient différents. Seul la couleur d'Aurore lui rappelait celle de rose lorsqu'elle était encore pouliche une teinte rosé.

" Je me sens un peu étourdis"

Elle laissa son corps complet s'adosser contre le mur prenant de grande respiration, elle avait soudainement chaud, son pouls était rapide et sa vue restait brouillé

Un sourire suffisant étira brièvement les lèvres de Rose Maddder. Et oui, elle était la sœur de son frère. Et Nokhömi n’était…

Rosie en resta bouche bée. La pie reculait déjà, comme sensible à la tempête qui menaçait de s’abattre sur la pièce dès qu’elle échapperait au coeur jaloux de Maddie et franchirait la barrière de ses lèvres. Comment ça, Aurore Opéra avait une autre sœur ? Elle se souvenait avoir proposé à Nokhömi que ses parents l’adoptent mais elle ne le voulait plus et de toute façon, ça n’aurait jamais fait d’elle leur sœur.

“ Et bien ce n’est pas la mienne ! cracha-t-elle en s’éloignant de son frère. ”

Et il ne serait pas le Oppa de Nokhömi non plus, elle y veillerait. Ses yeux d’encre percèrent la silhouette recroquevillée de la pie et elle ignora son malaise pour élever une nouvelle fois la voix. Stridentes, ses paroles étaient accusatrices et si Rose Madder se réfugiait derrière la jalousie et un sentiment possessif, elle était aussi blessée. N’était-elle pas suffisante ? Plus assez pour son frère ? Cela avait pourtant toujours été eux contre les autres…

“ Et pourquoi t’as besoin d’une autre sœur d’abord ? Je ne suis plus assez bien pour toi c’est ça ?! Elle fait partie des Terres Orphelines aussi tu sais, elle n’est pas mieux que moi pour ça. ”

Elle se tourna brutalement vers Nokhömi et fit quelques pas vers la jument tremblante sans tout à fait être certaine de ce qu’elle allait faire. Pour être honnête, Maddie avait bien envie de la pincer mais ne voulait pas s’aliéner son frère qui la remplaçait déjà trop par la pie. Elle se contenta donc de la regarder avec hargne et toute sa colère s’écoula dans ses paroles et son expression féroce tandis qu’elle clouait la pie au mur de ses yeux noirs.

“ Il ne sera jamais ton Oppa. D’ailleurs, il ne sera jamais rien pour toi car j’y veillerai. Tu verras quand il te remplacera, toi aussi. ”

L’air siffla entre ses dents quand elle le cracha d’une expiration enragée. Elle laissa Nokhömi là, adressa un dernier regard à son frère, blessé et vexé. Rosie s’était réjouie à l’idée de le voir mais elle refusait de le partager et n’avait pas envie de lui dire comment elle allait pendant que la pie faisait un malaise derrière elle. Elle savait très bien qu’Aurore Opéra ne l’écouterait pas et se préoccuperait de celle qui lui volerait dorénavant constamment les affections de son aîné.

“ J’allais mieux avant. ”

Rose Madder était indépendante à présent et pour la première fois, elle le regrettait. Etait-ce parce qu’ils s’étaient éloignés, que son Oppa avait trouvé une autre sœur ? Ou parce que, comme ses parents, il ne pouvait pas la supporter, était las de la soutenir ? Une grimace déforma les traits attristés de la jeune jument grise mais elle releva fièrement la tête. Puisqu’il ne voulait plus s’occuper d’elle et que Nokhömi était incapable de se débrouiller, elle s’en allait.

Elle jeta un dernier regard à la pie effondrée contre un mur qui ne pouvait plus la soutenir et souhaita bien du courage à Opéra qui s’emmanchait avec un cas désespéré. Peut-être qu’il l’aimerait à nouveau quand Rosie aurait besoin de lui, puisqu’elle n’était plus assez bien pour lui maintenant qu’elle ne pleurait plus à tout bout de champ. Les dents légèrement découvertes dans une moue dédaigneuse, Rose Madder fit ses adieux.

“ On se reverra quand je serais assez bien pour être ta sœur, je suppose. ”

Elle s’en alla sans un regard en arrière, déçue d’avoir fait le trajet pour être trahie de la sorte.

Aurore Opéra regarda l’orage lui tomber dessus. La tempête faillit bien l’emporter tandis qu’elle explosait entre les deux juments. Il se sentait soudain fautif, comme un mari infidèle pris sur le fait, incapable d’expliquer à sa moitié que c’était faux, il continuait de l’aimer. D’un côté, Nokhömi s’écrasait contre un mur, petit chaton fragile qui se recroquevillait face au loup terrible. De l’autre, sa sœur gonflait son torse d’un feu destructeur et crachait au monde la colère d’une femme éconduite. Qu’avait-il fait de mal ? À force, il ne savait plus. Peu importait ce qu’il disait, il lui semblait que sa sœur finissait toujours par le prendre mal, par s’énerver et lui rappeler à quel point il la blessait. Mais s’inquiétait-elle de savoir qui le blessait lui ?

Le rouquin serra les épaules et baissa la tête. Voilà que sa cadette ramenait dans la conversation un sujet dangereux qui n’avait rien à voir avec la situation. Il fixa sur elle un regard éploré, puis détourna les yeux. Elle n’avait pas le droit de lui faire ça. Il ne voulait plus supporter ce caractère de victime incomprise. Il ne voulait pas revenir sur le sujet de son adhésion aux Orphelins. Il savait pourquoi il n’était pas d’accord. Si elle ne voulait pas le comprendre, il ne savait plus quoi faire pour que cela change. D’ailleurs, il n’en avait plus l’envie. Il se rendait peu à peu compte que, malgré ses efforts, Rosie trouverait toujours quelque chose à lui reprocher pour se débarrasser, elle, de toute culpabilité.

Opéra reporta son attention sur Nokhömi. La jument pie ne semblait pas aller bien, recroquevillée dans son coin, mais une fois encore, il ne savait pas quoi penser de ce comportement. Il avait cru que les deux dames ne se ressemblaient pas, que leurs caractères étaient tout à fait à l’opposé l’un de l’autre. Il se demandait maintenant si c’était vraiment la vérité. Il lui semblait voir, devant lui, deux furies qui affrontaient une même réalité de deux manières différentes qui, pourtant, se rejoignaient vers un même but. Deux caprices qui essayaient, tant bien que mal, d’attirer l’attention du roux sur l’une d’elle. Aurore soupira.

Maddie, appela-t-il d’une voix douce.

Il n’espérait pas calmer la colère de sa petite sœur. C’était une boule de nerfs trop violente pour qu’il y arrive d’un seul mot. Il voulait simplement la ramener sur terre, lui dire de ne pas partir et d’écouter ses explications. Mais sa cadette ne lui laissait jamais le temps de s’expliquer. Sinon, elle aurait sûrement tort d’agir ainsi et elle ne voulait pas s’en rendre compte. C’était du moins ce qu’il devinait chez elle. Sauf que l’étalon en avait marre de tout ceci. De ces caprices, ces engueulades, de cette façon qu’elle avait de l’écraser et de lui rappeler à quel point il lui faisait du mal. Il ne voulait plus supporter tout ceci. Lui aussi, il avait mal.

Le roux lança un regard à Nokhömi, qui disait ne pas se sentir bien. Il se souvenait aussi d’une prise de tête au bord d’un lac, d’une incompréhension entre eux, un incompatibilité qui les avait bouffés. Cette situation était différente, mais il retrouvait dans le comportement de la jument, un peu de ce qui l’avait embêté la dernière fois. Il soupira à nouveau. Une grande décision devait être prise dans l’instant et Aurore Opéra ne voulait pas s’y résoudre. Il crevait d’envie de s’inquiéter pour la pie et de se jeter aux pieds de sa sœur pour lui dire de rester avec lui. Mais il était temps d’être enfin un mâle et d’attaquer là où ça faisait mal. Il aurait tout le temps de le regretter plus tard.

J’en ai marre, dit-il simplement.

Aurore sentit ses propres mots se planter dans son cœur et le torturer, mais il tourna les talons, essaya de cacher la brûlure sur sa cuisse et fit un premier pas pour s’éloigner des deux juments. Il n’avait aucune idée jusqu’où tout ceci allait les mener, mais il lui semblait avoir dit les pires mots de toute sa vie.

Ils parlent de quoi, Nokhömi n’entend plus rien déjà que sa vue est brouillé son n’ouïe la lâche elle aussi, un cillement lui donne un affreux mal de tête la tiraille et tous ce qu’elle peut deviner de la conversation , mono conversation de Rose elle le décrypte dans ses gestuelles la jeune grise lui en veux à mort comment Nokhömi aurait-elle pu deviner qu’un être aussi doux et intentionné qu’Aurore pouvait être le frère ainée d’une jeune jument si cruelle avec elle après restait à savoir si elle était ainsi avec tous ou si face à Nokhömi la peureuse elle avait un sentiment de supériorité et profitait de l’occasion pour ne pas se retrouvé dans le bas de l’échelle. Le bas de l’échelle Nokhömi l’avait connue toute sa vie, elle n’avait pas besoin de creuser plus profond quand tu es déjà en bas la seule chose qui peux te faire descendre encore plus c’est ta propre tombe.

La jeune jument grise s’éloigna finalement les murs semblait s’arrêter de bouger Nokhômi sentit un courant d’air frais la secouer un peu, les cillements stoppèrent, son n’ouïe reviens enfin juste au moment où Aurore Prononça des mots qu’elle n’aurait jamais cru entendre de sa bouche. J’en ai marre… La jeune pie secoua la tête prit une grande inspiration, mais déjà il partait et la distance qu’il prit le si peux qu’il avait fait jusqu’à présent lui fit relâcher toute pression les murs qui s’était arrêter de se refermé comme un étau vers elle lorsque rose s’éloigna commençait désormais `se remettre en place autour de Nokhömi avec Ao qui s’éloignait en plus. Sa poitrine se desserra et la pie arriva même à décollé son postérieur de la paroi humide ne se tenant quand même pas trop loin du rebord ne sait-on jamais si les étourdissements d’une victoire trop hâtive pouvait revenir à la charge.

Elle tourna la tête en direction d’aurore et un regard furtif dans la direction qu’avait prise Rose. Un petit soupir s’échappa d’entre ses lèvres. Ils ne pouvaient pas se séparer ainsi, elle n’avait pas eu la chance de connaitre l’amour d’un grand frère et la protection qui s’en suivait mais rose avait cette chance. Nokhömi ne vivrait jamais bien si elle savait que par sa faute ce lien particulier était détruit.

« Aurore… »

La jument pie se retourna enfin, non sans titubé légèrement, le regard particolor rivé sur l’étalon qu’il était devenu.

« Elle as besoin de toi »

Sujet: Re: Deux pour le prix d'un. Ft Rose et Aurore Sam 5 Jan 2019 - 11:13

Aurore Opéra pensait qu’elle lui reviendrait, mais il eut beau l’appeler, sa cadette ne revint pas. Sa tête n’apparut pas dans l’encadrement de la porte et, déjà, il n’entendait plus le son de ses sabots sur le sol de l’Usine. Il baissa la tête, honteux. Il ne comprenait pas et ne comprendrait sûrement jamais le problème. Rosie et lui ne faisaient que se disputer. Devait-il se plier au moindre de ses caprices ? Vivre comme elle le voulait elle et pas comme il l’entendait lui ? Une question qui le bouffa de l’intérieur.

Nokhömi l’appela et le rouquin s’arrêta. Il tourna vers elle des yeux tristes et las. Il ne voulait plus lutter contre sa sœur, mais il ne voulait pas non plus accepter ce genre de comportement. Il était coincé. Les mots de la jument lui arrachèrent un sourire amer. Si seulement… Mais ce n’était pas vrai. Rosie n’avait plus besoin de lui. S’il se retournait, elle ne reviendrait pas à lui. Il n’était plus qu’un nom dans ses relations, pas un pilier auquel elle pouvait se raccrocher. Simplement « Aurore ».

Elle n’a pas besoin de moi.

Ses propres mots lui écorchèrent la gorge, mais il ne pouvait dire le contraire. Il ne voulait pas mentir. Nokhömi semblait aller mieux. Il suspecta que son malaise ne fut dû qu’à la présence de Rose Madder. Peut-être les deux juments partageaient-elles la même jalousie, mais l’exprimaient différemment. La colère d’un côté, le malaise de l’autre. Tout ceci était bien trop compliqué pour lui.

Viens, je te raccompagne, proposa-t-il en reprenant le pas.

Il n’irait pas plus loin que la Plaine aux trois primaires, mais il ne pouvait pas laisser Nokhömi seule dans un territoire qui n’était pas le sien. Il valait mieux qu’il l’accompagne jusqu’à la frontière des Orphelines et qu’ils se quittent là-dessus. Aurore était las. Il ne voulait pas en entendre plus. Il avait besoin de se retrouver seul un moment.
Il était grand temps qu’il réfléchisse à la place de sa sœur dans sa vie.

Sujet: Re: Deux pour le prix d'un. Ft Rose et Aurore Mar 8 Jan 2019 - 7:46

Le regard et les paroles de l’étalon étaient emplis de tristesse la jument pie du se retenir pour ne pas pleurer à sa place. Rose n’était pas seulement méchante avec elle son comportement blessait son frère plus qu’elle ne la blessait elle. Loin de se douté qu’elle était elle aussi responsable de l’état du jeune étalon Nokhömi se sentait plus que coupable vis-à-vis du comportement de Rose était-elle toujours ainsi avec lui ou l’était-elle seulement aujourd’hui chose est sûre, jamais Aurore ne lui avait parlé de sa sœur comme étant une truande.

La jument pie fit un léger mouvement de la tête vers le bas comme signe d’approbation. Elle allait se laisser guider s’admettant intérieurement qu’elle aurait eu de la difficulté à retrouver son chemin. Comment se guidé dans un tel labyrinthe?
Les yeux rivé sur la crinière rousse qui se balançait au rythme des pas, elle garda une certaine distance de l’étalon tous au court du voyage remettant leur vieille promesse à elle et Aurore en question. Il avait juré la protéger lorsqu'il serait grand, mais à quel prix…

La frontière se dessina enfin à l’horizon Nokhömi releva la tête et effaça finalement la distance entre les deux corps frôlant à son passage celui de l’étalon contre le sien.Passa la tête sous sa crinière, la frottant contre l’encolure de celui-ci avant de disparaître au galop.

« Merci Aurore Opéra. Au revoir »

» Mignonne, allons voir si la rose...
» Drama Queen [pv — Rose Madder]
» Une hirondelle à qui on a coupé les deux ailes.
» Juste pour toi !
» pour oublier.