Si fragile et si fort tout à la fois.

Si Fragile Et Si Fort Tout A La Fois

Elle aime cet endroit, le sable chaud, le soleil brûlant sa robe. Était petite, Hoykä traîner souvent ici, en quête des grands secrets qui règnent sur ces terres. Son ventre rond, trop rond, peser énormément et lui creuser le dos. La petite chose qui avait grandi dans son ventre s'est mise à s'agiter férocement, comme si on avait enfermé le diable en personne dans un endroit trop petit pour lui. Un coup de sabot vient lui déchirer les entrailles. Hoykä serre les dents et se contracte de toute part.

- Alors... c'est pour maintenant hein ? Dit-elle d'une voix étouffé par un gémissement de douleur, mais son sourire est encré sur son visage.

Elle avance tant bien que mal pour atteindre un endroit sombre, frais, si on peut appeler frais dans le désert. Elle n'avance plus, elle se traine. À nouveau un déchirement qui lui a valu un gémissement de douleur plus fort que le dernier, les larmes aux yeux, elle secoua sa tête pour les chassés. Elle finit par se coucher, dans le sable chaud, elle n'a pas pu atteindre un endroit frais dans le désert. Coucher sur tout son long, sa robe épouse magnifiquement le sable. Le souffle court, ces muscles se tendent, les yeux clos, elle ne bouge plus attendant la prochaine contraction.

Cela fait 11 mois que je cogite le dedans. Je suis bien, c'est tout chaud, tout doux. HEY TOI LA HAUT ! Hurla ma conscience. J'aime ta voix ... Murmura ma conscience.

Tout était noir mais c'est un monde merveilleux, malgré sa je veux voir plus ! Impossible qu'il y est que sa ! Peut-on dire que je vis déjà ? Je pense que oui.

J'essaye de me tourner mais j'y arrive pas. Bon, ça suffit ! j'en ai marre d'être ici! laissez-moi sortir ! Je donne un bon coup de patte dans cette bulle. Ho! ça a réagi, c'est drôle. Mais... tous se resserrent autour de moi ! Qu'est qui m'arrive ?! Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que si je sors pas de la rapidement, ça pue pour moi.

Alors je donne à nouveau un coup de patte. Tous se resserrent encore. Ça me pousse quelque part, je sens que je me déplace !

Une nouvelle contraction la fait grimacer, elle serre les dents et grogne de douleur. Une mise bas est douloureuse, mais pas à ce point. Quelque chose se passe, et c'est mauvais autant pour elle que pour le petit.

Son cerveau tourne au quart de tour, elle doit le faire sortir mais la douleur est tellement intense. Elle laisse passer la contraction et attend la suivante qui revient plus rapidement que prévue.

Son corps réagit directement et elle se met à pousser de toutes ses forces, hurlant de douleur, elle se redresse par cette souffrance abominable mais elle ne lâche rien. De la sueur se fait déjà voit sur son front. Elle repose violemment sa tête contre le sable. Essouffler par l'effort.

- S'il te plaît, s'il te plaît, qu'il ne t'arrive rien. Elle ne pleure pas non, les larmes n'existent pas chez Hoykä.

Aîe ! Mais ça fait mal ! Je me sens à l'étroit le dedans, plus qu'avant. J'ai mal et j'étouffe, quelque chose m'étrangle.

Ma vie aura été si courte alors . Je ne verrais jamais le visage de la personne qui m'a porté pendant 11 mois ? C'est décidé, la vie c'est nul, c'est court et ennuyant.

Quelque chose me secoue dans tous les sens, et ça me fait encore plus mal ! Je n'arrive plus à bouger.

Alors, pensent que ma vie s'arrête là, j'imagine le monde. Des couleurs partout pas comme le dedans ! Des bonbons en forme de maison, enfin faut pas rêver non plus. Mais, j'y pense, c'est quoi des bonbons ?

Mon imagination m'emmène loin de cette situation qui me torture, et c'est bien mieux comme sa.

Cela fait maintenant plus de 2h que Hoykä essaye de mettre au monde son enfant, seule. Sa vision se trouble, elle fait plusieurs mini-malaises, elle a perdu beaucoup trop de sang mais elle continue, elle pousse à s'en vider le corps entier, s'il faut se tuer pour mettre au monde son enfant, la jument n'hésiterait pas une seule seconde.

Elle pousse, 1 fois, 2 fois, 3 fois. Elle n'a plus de voix par les hurlements de douleur qu'elle peut pousser pendant la mise bas.

Et enfin, après de longues heures, du sang de la sueur et des douleurs, une petite poche se dépose sur le sable chaud. Hoykä s'empresse de venir déchirer cette bulle qui englobe l'enfant, qui, lui, enfin... elle, ne bouge pas.

Je suis propulsé à l'extérieur, je n'arrive pas à bouger, comme si mon corps était seulement une gêne que j'aimerais me débarrasser. Ma bulle qui ma accompagner pendant les 11 mois se déchire et la lumière du soleil vient agresser mes pauvres petits yeux, un flash jaune.

Quelque seconde s'écoule, de longues secondes pour ma maman qui s'inquiète. Comment je le sais ? Parce que je le sens. Mes poumons s'ouvrent, et je pris une grande inspiration qui me fait mal et je me mets à couiner doucement, mais pas longtemps, j'ouvre délicatement les yeux et je vois devant moi, la plus belle merveille du monde; ma mère.

Hoykä soupire, rassurer après avoir vu le poitrail de l'enfant se gonfler pour la première fois, ces petits yeux se tournent vers elle et pendant un instant, un lien se forme, une complicité, un amour éternel entre mère et fille. La jument se rapproche de son enfant et fini part lui lecher la joue, lui donnant un contact.

- Urrea. Sa grosse tête vient se frotter à la petite crevette qui était tout de même magnifiquement bien formée. Elle a hérité des muscles de sa mère.

Hoykä, fatiguer par cette journée peu banale, laisse tombée son encolure et sa tete contre le sable chaud et viens fermer les yeux quelques instants. Trop affaiblie pour se mettre sur ces pattes.

Je lui tire la langue. Oui, déjà insolente. J'essaye tant bien que mal de me mettre sur mes pattes mais, elles n'obéissent pas correctement.

Je fronde les sourcils, essayant de me concentrer. Les antérieurs avants sont tendus, c'est bon, et ensuite ... les... antérieurs... et voila que je tombe sur les fesses et que je tombe en arrière.

C'est chiant d'être un bébé ! Je tourne le haut de mon corps face à maman qui c'est allonger, le bas lui, ne tourne pas et forme un 8 assez drôle.

Pourquoi tu ne bouges pas maman ? He maman. HE, réveil toi !
Seulement des sortes de couinement couper de gémissement sortent de ma bouche, forcément je ne sais pas encore parler mais sa va pas tarder. C'est a dire, maintenant .

- M-Maman ? D'un oeil inquiet j'observe le moindre mouvement de ma maman.

Cyrius est arrivé dans le Désert de puis peu de temps. Il a passé la matinée avec Final Act, le fils de Commedia qui est probablement plus loin sur ses traces. L'étalon sait qu'il ne risque rien sur les Trompeuses, il le laisse donc s'aventurer à sa guide.

Le soleil tape déjà fort, et le dominant, s'apprête à rebrousser chemin lorsqu'il aperçoit plus loin du mouvement. Se devant d'aller voir, il presse le pas, les oreilles pointées vers l'avant, essayant de distinguer des formes...

Se rapprochant, il distingue deux individus. Une jument à terre qu'il identifie rapidement, et un poulain penché sur elle. Cyrius prend le trot pour les rejoindre, il se demande par quelle folie Hoykä a décidé de choisir ce territoire pour mettre bas.

L'alezan ralentit, il est arrivé, il pose un regard sur le poulain, qui est une pouliche, elle a l'air inquiète.
Cyrius oubli de la saluer, il remarque de suite qu'Hoykä est inconsciente et qu'il y a beaucoup de sang sur le sable. Il se met au dessus d'elle, lui donne un coup de naseau sur la joue pour la faire réagir, puis pose ses deux genoux sur les côtes de la jument en appuyant à rythme régulier, espérant qu'elle ne sois pas déjà morte.

- Hoykä !

Elle ouvre difficilement les yeux et elle grimace. Quelque chose de chaud lui avait touché la joue, elle la sentit mais ne peut pas réagir. Elle relève sa tête et regarde les visages tournés vers elle.

- Q-Qu'est qui se passe.. ? Sa voix était enrouée, fatiguée.

Elle regarde tour à tour son enfant et le dominant et elle sourit tout aussi faiblement et elle arqua un sourcil.

- T-Tu a vue, j'ai fait un diète et j'ai maigrie... Un petit rire qui s'éteint accompagne ces mots.

Elle devait se relever, pour le bien de l'enfant qui a sans aucun doute faim, la douleur attendra. Il faut en premier pensée à l'enfant, c'est alors qu'elle se met en mouvement et tente de se relever.

Un étalon s'approche de maman, c'est qui lui ? Je me traîne et je fronce les sourcils tout en lancent un regard noir.

- Ne la touche pas. Dis-je de ma voix d'enfant.

Je rentre ma tete dans mes épaules, comme un petit tigre, mais il m'ignore complètement et se penche sur ma maman, il a l'air inquiet lui aussi... ils doivent se connaitre. Alors je ne dis rien et observe les 2 géants échanger quelque mot et quand j'entends la voix de ma maman mes oreilles remuent dans tous les sens et mon regard s'illumine.

- Pardon .. Je m'adresse a l'étalon que j'ai agresser quelque seconde plus tôt..

Je vois qu'elle tente de se lever, je dois l'aider ! Je pousse la cuisse de ma maman tant bien que mal pour l'aider. Je suis persuadé que ça peut l'aider ! ou pas.

Gavroche, lui, surveillait de loin la jolie isabelle, mais en cet journée, il avait finit par la perdre de vue en quelques minutes. Suivant son instinct, il la cherchait, et ses sens aiguisés le guidèrent directement devant elle, alors qu'Urrea était déjà née. Sa première fille et déjà il ne l'avait pas vu naître. Il allait prendre le galop pour la rejoindre quand il s'aperçut qu'un étalon était déjà là. Son allure dansante l'empêchait d'aller vite dans le sable et sa crinière était collée contre son encolure en sueur. Vite, il se précipita vers Hoykä, bien moins conciliant que quand il était seul avec elle.

Immédiatement, ses oreilles se plaquèrent contre sa nuque tandis que ses naseaux glissait le long du corps de sa douce et qu'il plaça son épaule contre la hanche de l'isabelle pour l'aider à se relever. Son long toupet cachait son regard qui était noir de haine envers l'alezan. Sa fine tête se tourna vers l'étalon et ses naseaux dilatés frémissaient de rage.

- Dégage, lâcha-t-il à Cyrius, aussi mauvais que lors de sa première rencontre avec Hoykä. Il avait osé la toucher, et ça, il avait beaucoup de mal à l'accepter. Hoykä, respire profondément, lui dit-il avec une voix nettement plus douce.

Final Act suivait à la traîne son grand-père qui avait décidé de le trimbaler avec lui aujourd'hui lui faisant découvrir ses terres, car oui tous cela était à son papy. Le poulain en était plus que fier, pouvoir se vanter à tous les autres qu'il était petit-fils d'un dominant. Même s'il était petit fils par adoption, il avait quand même les traits fin de l'arabe de son vrai grand-père et pour cette raison son adoption passait inaperçu.

Galopant de gauche à droite la petite queue dans les aires, il finit par rejoindre son papy ne voyant pas les autres autour... le poulain s'emmêlât les quatre sabots dans le placenta au passage.

" BEURK DÉGEUX, qu'est-ce que c'est que ça?"

Final se dégage de la visqueuse membrane qui lui entourait les pattes pour finalement remarquer l'attroupement autour de lui. Un étalon, une jument, son papy et un petit truc tout moche aussi visqueuse que le truc au sol. Final approchât doucement de la chose.

" Est-ce que toi comprendre moi? De quelle planète viens-tu? C'est toi qui a mit ça là?"

Elle avait senti l'odeur du père d'Urrea. Sans un mot il l'aide à se relever. Elle se mit rapidement sur ces sabots. Mais sa voix se fait agressive et il s'adresse à Cyrius. Les sourcils de la jument se froncent.

- Ne lui parle pas comme ça, Gavroche ! Elle était sévère dans sa voix mais rapidement la tête lui tourne et elle vacille. Il m'a sauvé la vie, si il n'était pas la, ta fille allez se retrouvais sans mère, c'est un ami.

Oui, elle a prononcé le mot "Ami", un mot qu'elle avait décidé de bannir de son vocabulaire. Ces muscles se contractent pour essayer de tenir debout.

Un petit poulain vient près du dominant et s'adresse à Urrea. Elle sourit joyeusement et tend son encolure vers celui-ci.

- Tu dois être le petit-fils de Cyrius. dit-elle avec la douceur d'une maman. Je suis ravie de te rencontrer.

Elle baisse son regard sur sa fille et la pousse doucement du bout du museau pour qu'elle re essaye de se mettre sur ces pattes et qu'elle vienne se nourrir.

Je tourne mon regard vers la voix que je reconnais, c'est celle de mon papa, je l'ai entendu plusieurs fois a côté de mon oreille pendant que j'étais dans le noir.

Instinctivement je viens poser mes naseaux sur l'épaule de mon géniteur et laisse un souffle chaud glisser. Rapidement je tourne la tête, les oreilles en avant, un poulain vient vers nous, le premier que je vois.

Il me parle bizarrement, je pense qu'il me prend pour une sorte de spécimen rare qui ne comprend pas sa langue.

- Alors, mon gros, "qu'est-ce que c'est ça", ben je suis une pouliche qui vient de naître et oui je te comprends parfaitement, tu as l'air débile à articuler comme ça. Elle sourit en le regardent, tes un marrant toi !

Ma mère me pousse pour que je me lève, alors avec difficulté je me dresse sur mes pattes. J'ai de longues pattes ! C'est haut ! Mes jambes tremblent mais rapidement elle se stabilise. Je relève la tête et plante mon regard dans celui du poulain et lui tire la langue puis je me mets à sourire malicieusement, d'un air complice.

Je me tourne, relevant la queue d'un air joueuse passe ma tête sous le ventre de ma maman slalome entre les pattes des étalons qui l'entourent. Je prends une des tétines qui s'offres a moi et viens me nourrir avec douceur.

ORDRE DE PASSAGE

à respecter

Hoykä, Urrea, Cyrius, Gavroche, Final Act.

(initialement Hoykä, Urrea, Gavroche, Final Act, Cyrius.)

Hoyka reprend conscience. La pouliche nouvelle née réserve un accueil des plus courtois à Cyrius qui l'ignore en raison de l'arrivée d'un étalon gris. Ce dernier lui ordonne de dégager, le père du poulain sans doute. L'alezan ne bouge pas, se contentant de toiser le père, peu impressionné, l'agressivité semble être une particularité génétique dans cette famille...

Lee gris prend le relais avec Hoyka et Final Ac arrive finalement, se prenant les pieds dans le placenta, il engage la conversation avec la nouvelle née. Cyrius s'écarte de quelques pas. Hoyka présente Cyrius comme un ami, ce dernier envoie un clin d'oeil insolent au mâle gris histoire de le chauffer un peu ; puis la pouliche s'adresse à Final Act avec la même amabilité que son père. Détaché, Cyrius attend de voir la réaction de son petit fils sans intervenir. Une nouvelle peste est née, pire que la précédente semblait-il.

- Félicitation Hoykä ! déclara tranquillement Cyrius tandis qu'elle allaitait sa fille. Tu as une une famille absolument charmante, ironisa-il. Puis il se tourna vers Final Act avec un air complice. Tu vois, je t'avais que c'était facile de se faire des amis !
Il ne fit aucun commentaire sur l'étalon dont il se moquait de savoir le nom et qu'il n’avait pas besoin d'énerver davantage.

L'étalon se retenait de lui sauter à la gorge, il était insolent et la colère commençait à lui brûler les joues. Le regard noir et un sourire plus qu'insolent aux lèvres, il ne fit pas attention à Hoykä et il se décala d'un coup, s'approchant en même temps de l'étalon alezan, cachant sa boiterie qui n'apparaissait que légèrement. Il se planta devant lui, les yeux dans les yeux. Il n'avait peur de rien ni personne, et c'était sûrement un de ses plus gros défaut. Son souffle, rapide à cause de la colère, vint se mélanger à celui de Cyrius tandis qu'il se mordait la langue jusqu'au sang pour ne pas lui sauter au visage.

Final act ne répondit pas au commentaire qu'avait fait la pouliche concernant son air débile il l'ignora tout simplement. Son regard se posa sur la jument un nuage doré passa au travers ses yeux. La tête fièrement porté il gonfla son petit torse de fierté en piaffant

" Oui c'est mon papy !" Il sourit de toutes ses petites dents de poulain." Vous saviez que tout ceci lui appartenait? J'ai raison Papy hein?" Ses yeux écartelât et il fît un mouvement de la tête circulaire désignant tout ce qui l'entourait .

Lorsqu'il vit la pouliche se lever et boire gloutonnement à la mamelle de sa mère, le ventre de Final Gargouilla, sa joie disparût, son regard devient noir et sa mâchoire trembla, à voir cette scène, il comprit dès lors que sa maman à lui, lui manquait et qu'il avait faim aussi.

" Papy..."

Le poulain se rejoint Cyrius en passant entre les deux mâles, insouciant du potentiel danger.

" Papy, je m'ennuie ici, on peux partir?" Son ventre gargouilla bruyamment une seconde fois final tourna la tête vivement vers lui l'observant bougé tout seul.

Sa voix se fait plus rauque, plus sévère en voyant le comportement de Gavroche.

- Gavroche, tu veux ruiner la naissance de ta fille ? Demande-t-elle sèchement. tu veux te prend la gueule avec l'étalon qui a fait que je sois toujours en vit ? Sa voix tremblote légèrement à présent mais elle se ressaisit, elle n'aime pas etre faible. Il y a eu des complications pour sa naissance et heureusement que se soit Cyrius qui passe par là.

Un petit gargouillement l'interomp. Ces oreilles se pointent en avant et elle baisse à nouveau son encolure vers le poulain.

- Tu as faim à ce que j'entends. Sa voix se fait plus douce, plus rassurante. Je connais ton grand-père oui, et je sais qu'il est dominant. C'est un homme bon. Elle ébouriffe la crinière du petit. Allez viens te nourrir avec Urea, tu en as besoin.

Elle sourit tendrement avant de lever sa tête vers le dominant. Un petit signe de tête à peine remarquable, lui faisant comprendre qu'elle tenait à ce qu'elle lui avait dit, a la dune.

Je m'arrête de traiter, choquer par la voix de ma maman envers mon papa. Mon papa se fait provocateur, froid, cruel. Je n'aime pas ça. Je viens à peine de le rencontrer pourtant.

- Papa... tu me fais peur... ces oreilles se plaquent dans sa crinière, craintive.

Mais bien vite, je suis intrigué par la voix du poulain qui revendique les exploits de son grand-père.

- La classe ! S'exprima-t-elle sincèrement avec un sourire et ces yeux qui s'illumine. Moi ma maman c'est la plus forte ! Elle n'a peur de rien ! Dit-elle fièrement.

Sans un mot je laisse ma place au poulain et contourne ma mère pour traiter à l'autre. Je repris le rythme, et bois doucement, ces oreilles se secouent au même rythme, me donnant un air faussement mignon.

Cyrius se retrouve prit entre quatre yeux avec Gavroche qui semble fou de rage. La tension est plus que palpable, le gris est plus puissant que l'alezan et Cyrius sait qu'il ne contiendra pas ses nerf très longtemps. N'ayant aucune envie de se battre ici, le dominant reste calme et droit, soutenant le regard de Gavroche. Il entend Final Act se plaindre de la faim, Hoyka lui proposer son lait et Urrea céder sa place. Cependant Cyrius les ignore, ne lâchant pas le regard du jeune père dont il peut comprendre la colère. A sa place, Cyrius réagirait pareil. Un étalon inconnu à aider sa propre jument à pouliner et il se ramène en plus avec un poulain inconnu qui a besoin de lait. Cela faisait probablement un peu beaucoup pour le gris, Cyrius pouvait le concevoir. En tant que dominant, il ne se serait en temps normal même pas laissé regarder de la sorte par un inconnu étranger qui en plus semblait appartenir aux Terres Orphelines ; Mais étant donné la situation, le dominant décida de prendre sur lui et de rester aussi calme que possible.

- Gavroche, profitez donc de votre fille qui vient de naître, je vous tolère ici car vous êtes le père du poulain d'Hoykä, ne me le faite pas regretter. Final Act va se nourrir, comme Hoykä me l'avait précédemment proposé, et ensuite je m'en irait avec lui pour vous laisser profiter de votre famille en paix jusqu'à ce que vous puissiez repartir.

Considérant que sa proposition n'appelait pas de réponse à choix multiples, Cyrius adressa un regard entendu à Gavroche puis s'éloigna quelque peu. Il patienta en attendant que Final Act aille se nourrir.

Le jeune père fait claquer ses dents tout près des naseaux de l'étalon alezan avant qu'il s'en aille. Il ne peut pas tolérer qu'il soit là avec elle et qu'il ramène en plus son merdeux de petit fils. Sa queue fouette violement l'air tandis que d'un regard satisfait, il l'observe s'éloigner. Finalement, il avance de nouveau vers lui pour lui murmurer quelques mots.

- Si tu crois me faire peur, tu te trompes lourdement. De plus, si tu la touches ou que ton merdeux de petit fils continue de lui prendre du lait, tu auras bien plus qu'un aperçu de ma colère. Rentre-le toi dans la tête, souffla-t-il avant de se détourner d'un air impérial.

Une haine indéfinissable brûlait dans son regard et c'est celui-ci même qui se posa sur Hoykä tandis que ses oreilles restaient résolument cachées dans ses crins blonds. Le regard plus doux, il observa sa fille avant de partir pour de bond, furieux.

Out for him. :3

Le poulain fronça les sourcils regardant son papy et la jument en alternance qu'elle drôle d'idée boire le lait d'une autre que sa maman, mais le regard de Cyrius semblait sérieux et celui de la jument réel. La pouliche venait de lui faire une place le laissant entre son papy et sa mère.

Final s'approcha donc de la jument sans un mot, qu'est-ce que sa mère dirait si elle savait qu'il avait bu à la source d'une autre serait elle triste ou fâché contre lui?

Il étira le bout de son nez avec hésitation puis entre-ouvrant les lèvres le pinçant du bout de ceux-ci une seule goutte eux le temps de toucher sa langue qu'il lâcha tout et tout son visage grimaça.

" Beurk beurk beurk c'est pas bon il a un drôle de goût Beurk et en plus l'autre elel a mit sa bave partout"

Le poulain recommença doucement pour ne pas montrer sa vraie envie de prendre tout le lait que pour lui. Il prit du bout des lèvres et fit couler le lait chaud dans sa gorge, son ventre gargouilla à nouveau le faisant oublier son mensonge buvant maintenant à grande gorgé. Le contacte de son nez contre celui de la pouliche le ramena sur terre et il lâcha tout. La bouche dégoulinante de lait il hoqueta.

" Pardon"

Le poulain recula.

" Byebye madame, j'espère qu'on va se revoir petit monstre visqueux!"

Final Act rejoint queue en panache et patte haute son Papy.

" On dit rien à maman hein?"

Elle lança un regard noir à Gavroche qui part.

- Ne compte même pas revenir, Gavroche. Murmura-t-elle.

Elle baisse son regard sur le poulain qui bois son lait et elle se mit à rire en voyant la tête de celui-ci qui fait mine de ne pas aimer. Pendant que les 2 petits monstres se nourrissent, elle relève son encolure et observent Cyrius un instant puis elle détourna le regard.

Elle était honteuse d'avoir laissé cet étalon se servir de sa croupe pour faire un enfant, honteuse d'avoir laissé sa naïveté prendre le dessus. Elle détourne le regard et fronce les sourcils m'écon tante. Cet enfant est une erreur . Cette idée lui traversa l'esprit. Elle remua vivement la tête, non ce n'était pas une erreur.

Le petit se recula et elle lui adresse un petit sourire.

- Au revoir Final Act. Dit-elle avec un sourire.

Urrea fini de boire elle aussi et elle se coucha. Hoykä était dans c'est pensé.

- Cyrius. J'aurais une faveur à te demander. Elle regarde dans le vide, toujours dans ces pensées.

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