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 J.D

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Ace of Hearts

Ace of Hearts


ÂGE : 28
PUF : Poisonhw
MESSAGES : 2125

SEXE DU CHEVAL : Sire.
TERRITOIRE : Orphelin jusqu'au bout.


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MessageSujet: J.D   J.D EmptyMer 26 Sep 2018 - 16:45




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J(ason) D(ean)


Nom — Jason Dean (J.D)  
Race — Mangalarga Marchador.
Sexe — Mâle.  
Âge — Adulte  

Souvenir, présent, avenir...


Son passé —
Comme le héros d’un film dramatique, Jason Dean naît un soir d’orage et fait souffrir sa mère, sous les yeux bien trop désintéressés de son père. Il est frêle et tremblant, bien peu réchauffé par les coups de langue fatigués de sa génitrice. Le lait offre à peine assez de remontant pour rester debout plus de dix secondes, et l’étalon commence à se lasser; il abandonne la jument promptement, sans un mot, trottant dans la pluie pour ne jamais être revu.

Sa mère le surnomme J.D, prononcé Jaydee─ elle lui affirme que son nom est toujours le même, mais qu’elle préfère le raccourcir pour gagner du temps, sans compter qu’il cache comme cela sa vraie identité.

Il ne sait pas ce qu’est une identité.

J.D et sa mère vivent seuls, nomades, à se promener dans la nature comme Bambi avant lui, cherchant des coins verts et s’abritant dans des grottes pour échapper aux hivers. Il l’aime, sa maman, du moins il croit. C’est ce qu’est supposé faire un poulain, n’est-ce pas? Aimer sa mère? Il l’aime, elle le protège comme elle peut, lui apprend les bases de la survie.

En retour, toujours par amour, il la tourmente sans cesse.



Tout jeune.

« Dis maman, tu m’aimes ? »

Il lui mordille l’oreille, déchire un petit bout de peau et le recrache sans un autre mot. Elle lui dit tout de même que oui.

Un an.

« Dis maman, tu m’aimes ? »

Il la laisse debout en piteux état, maigre et fatiguée, sur un sol qu’elle a du mal à fouler. Lui ne lui donne aucun amour. Elle lui dit tout de même que oui.

Un an et demi.

« Dis maman, tu m’aimes ? »

Il a un sourire mauvais sur les lèvres, maintenant. Elle est allongée, mourante, les jambes en sang et la trachée percée, le ventre un peu écrasé et les yeux vides. Elle se demande ce qu’elle a fait de mal, fouille dans sa mémoire qui disparaît pour retrouver le moment où son éducation a basculé. Elle est un brouillon pour ses futurs exploits, et pourtant, toujours, elle l’aime. Elle hoche la tête. Ce n’est pas assez. Il ne l’a pas entendue, lui dit-il dans un sifflement, avant de se hisser sur ses postérieurs pour lui écraser le crâne des sabots avant.

Maman est morte et avec elle son enfance, une esquisse de ses prochains tableaux.



Il passe des années à parcourir le monde qui est à sa portée, faisant de plus en plus de victimes, rendant sa technique parfaite, de la torture lente et méticuleuse aux combats rapides et précis, terminés en trois claquements de dents parce qu’il est un pro. Il s’est forgé un nom. On parle de lui, là où il passe, il se voit attribuer plus de surnoms qu’il n’en aurait jamais rêvé.

Chaque cheval isolé qu’il croise devient sa nouvelle oeuvre d’art.



J.D agit seul. Se débrouille très bien pendant toutes ces années, par lui-même. Ne ressent pas la solitude.

Il rencontre Ace of Hearts en voulant en faire sa nouvelle victime. Celui-là a quelque chose de différent; pour commencer, il se bat en retour. Ne lui offre pas d’opportunité. Choqué par ce développement, le bai s’arrête en plein combat et obtient sa première cicatrice avant d’avoir arrêté le jeune cheval.

Ace est un petit paint d’un an et demi, son premier meurtre accidentel sous le coude, un tempérament adéquat et des étoiles plein les yeux face à une légende.

Il ne perd pas une seconde avant d’en faire son protégé.

Pendant une année complète, voir plus, il le forge, lui apprend la vie en solitaire et l’art de tuer, le regarde s’améliorer, sourit des sourires rouges de sang et se délecte devant leur certaine excentricité respective (si on peut appeler ça comme ça). Il en fait un héritier. J.D aime sa propre folie, mais se rend compte qu’il adore la partager.

Les choses s’écroulent au final. Ace a pris en âge et en maturité, a réussi à passer au travers de la couche de lavage de cerveau pour se créer ses propres opinions. Il a une conscience, pense à ce qu’il fait, et s’il est toujours aussi fort dans l’art de tuer des individus avec une défense limitée, il commence à se rebeller. Lui fait remarquer ses problèmes et refuse certaines tâches. Lui reproche ses lubies. Se transforme en quelque chose qu’il n’a pas envie d’accepter.

Le paint a grandi et s’approche des trois ans alors que son mentor vieillit doucement avec ses quelques années en plus. J.D est toujours dangereux, mais il a formé lui-même le seul adversaire qu’il considère à sa taille. Ace l’attaque un beau jour de pluie et d’orage qui ressemble à s’y méprendre à sa naissance, et il ne se bat en retour que pendant quelques minutes avant d’abandonner. L’élève a dépassé le maître, et le maître n’est pas suicidaire. Il s’enfuit pour la première fois de sa vie, et est heureux de voir que l’autre ne le suit pas.

Il entend les rumeurs sur celui qui était autrefois son protégé, maintenant devenu un tueur à gages; il grince des dents à chaque fois, se maudit lui-même d’avoir pendant ne serait-ce qu’un instant cru qu’il pourrait se former un acolyte. Il a toujours mieux fonctionné seul. Il a fait une erreur. Il ne la refera plus. Et s’il recroise Ace un jour, il ne s’enfuira pas. Peut-être qu’il tentera de le raisonner, peut-être qu’il le tuera, mais avant de penser à tout ça, il continue son travail tout seul.

Il est sa propre personne, après tout. Il n’a pas besoin des autres.

Sa psychologie —
J.D est d’un naturel désagréable. Incapable d’éprouver de l’affection s’il ne se force pas à ressentir quelque chose, il a tendance à rester stoïque face à tout ce qu’il peut se passer devant ses yeux. Il est très dur de le rendre positif ou heureux, le bonheur étant une chose subjective qu’il ne connaît qu’en présence du mauvais et du négatif. Pas très sociable, il manque dans tous les cas de qualités pouvant le rendre intéressant à rencontrer si vous n’êtes pas à son goût.
Il a souffert d’abandon depuis sa naissance et déteste s’attacher à qui que ce soit, renforçant son statut d’asocial.

Il sonne probablement comme le serial killer un peu fou typique, mais son panel de meurtres n’existe que parce que ses victimes étaient trop faibles. Il aime torturer psychologiquement avant tout, avide de paroles mielleuses accompagnant ses mots coupant censés rabaisser ses interlocuteurs. S’il aime se battre et infliger du mal physiquement, voir tuer, ce n’est pourtant pas la base de ses envies et n’y a recours qu’en tout dernier lieu.

En résumé, J.D est détestable, peu approchable, et dangereux.

Son physique —
J.D n’est pas, comme pourraient le supposer ses passe-temps, un grand cheval tout en muscles et à l’air menaçant avec une robe qui hante vos nuits. Il est d’une taille normale, pas bien plus haut qu’un mètre cinquante. Sa race, souvent confondue avec les andalous, lui donne tout de même des caractéristiques similaires dans la forme de l’encolure assez épaisse et les longues jambes. Il est doté d’une fort banale robe baie assez sombre n’ayant pour spécialité qu’une relative brillance au soleil, et rien de plus. Ses crins sont longs et plus noirs que noir, et aucune marque blanche n’orne son corps.
Il n’a pas de cicatrice particulière ou de marque vraiment visible, habitué à réussir ce qu’il entreprend sans soucis.
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J.D
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