Etrange endroit.

Réservé:

L'étalon était venue ici il y a quelques jours de sa déjà. Les montagnes cachent quelque chose et il en est persuadé, tellement intriguer par les multiples secrets qu'elle cache, Silence' a décidé de rejoindre les membres qui résident les terres.

Comme avant, la brume était épaisse ne voyant presque rien devant lui, il a compris le système. Il baisse son encolure, les naseaux près du sol pour éviter de se tomber dans un vide qui peut arriver plus vite qu'un jaguar mais il n'avait pas trouvé le moyen d'arrêter ces voix incessantes.

Il plaque ces oreilles en arrière et finit par s'arrêter et regarder le ciel, étrangement on pouvait voir les piques de la montagne, mon Dieu qu'est qu'elle était haute. Il finit par baisser la tete à une hauteur normale et continuer d'avancer.

Surpris de sentir que le sol devienne aussi raide, il glissa quelque mètre en bas et freine le plus possible avec ces sabots cherchant un point d'appui. Des petites crevasses étaient sur la parois et il put se rattraper de justesse. Il finit par descendre doucement jusqu'en bas.

Le Choeur : Des cris résonnent dans le brouillard et ricochent entre les pics de la Montagne Sacrée. Commedia garde la bouche obstinément close et les oreilles plaquées en arrière tandis que sur son dos, Baba Yaga fait des vocalises. Le singe a provoqué un éboulement en se balançant d'un rocher à un autre et semble décidé à faire trembler le mont entier de sa voix aigue tandis qu'elle avance, seule et aveugle. Soudain, les efforts du primate portent leurs fruits et la roche dégringole les flancs de la Montagne, emporte avec elle une silhouette sombre et massive qui ressemble étrangement à un équidé. Inquiète, la jument tord l'encolure pour pincer le ouistiti et le faire taire avant de s'approcher de l'inconnu. Le silence retombe et elle semble émerger de la brume dans un scintillement d'or et d'argent tandis qu'elle s'exprime à voix basse pour ne pas troubler le calme qui vient de reprendre ses droits.

Commedia : Vous allez bien ?

Ces oreilles s'agitent quand la voix d'une jument parvient jusqu'à lui, il tourne son regard ténébreux vers celle-ci et incline doucement la tête enfin à la saluer dignement comme à son habitude, ne faisant pas attention à ces bois sur sa tête. Il s'approche que l'ile est peuplée de différents individus, et parfois certain est vraiment opposée.

- Tout va bien, merci. Dis-il en remuant l'encolure afin de remétrer sa longue crinière en place. Étrange endroit n'es-ce pas ?

Il reprit de sa prestance et se remettant droit. Il regarde autour de lui et tous ce qu'il peut voir c'est de la brume, il aura beau venir autant qu'il veut ici, sa serra toujours aussi dérangent. La scène ressemblait à un grand rideau blanc autour de 2 chevaux se faisant face.

Le Choeur : Le primate se fige sur son dos, une statuette d'argile qu'elle transporte avec elle et qui s'anime lorsque vient le moment propice. Son familier s'est enfin tu cependant et elle apprécie le silence que l'inconnu dérange à peine, la saluant d'un signe de tête qu'elle lui rend. Ses crins clairs cascadent le long de son poitrail et effleurent le sol pour assombrir son visage que nul sourire ne vient illuminer.

Commedia : Tant mieux.

Le Choeur : Un filament brumeux s'enroule autour de ses antérieurs et elle tend les naseaux pour tenter de l'effleurer, sans succès. Les rencontres sont furtives dans le brouillard et pourtant, la jument ne les pense pas étranges. Au contraire, le décor est idéal pour les rôles qu'elle enfile et délaisse sans cesse.

Commedia : Il est à l'image des Terres Secrètes. Que cachent-elles ?

Il lève sa tête pour essayer de voir les piques des montagnes qui les alentours mais sans succès, il était descendu trop bas pour voir. Il soupire doucement et baisse les yeux calmement.

- Quand on découvre un secret, il en cache un autre. Un fin sourire vient écarter cette délicate lèvre cendrée. J'aimerais les découvrire.

Il lève son regard vers la jument ne voyant pas son visage, cela rend la chose plus intéressante, ne pas voir le visage de l'autre et de déterminer ce que pense l'autre a l'intonation de la voix
.
À travers la brume il essaye de mettre un visage, un physique sur cette voix féminine. Sa robe était plutôt claire et sa crinière l'était encore plus, une palomino tirant vers le Bai . C'était bien la première fois qu'il voyait une robe semblable.

Le Choeur : Commedia relève lentement la tête et emporte avec elle un peu de brume emmêlée dans ses crins bouclés. Elle considère longuement l'étalon face à elle et Baba Yaga baille avant de bondir sur la paroi de la Montagne qu'il escalade sans un bruit. La jument dorée suit son familier des yeux avant de s'élancer pour dépasser l'inconnu.

Commedia : Suivons le.

Le Choeur : Le primate ne l'attend pas mais les cailloux qu'il fait rouler en contrebas lui permettent de suivre son ascension tandis qu'elle contourne les rochers, longe les rebords escarpés et bondit par-dessus les crevasses qui creusent les flancs de la Montagne Sacrée.

Commedia : Dépêchez vous !

Le Choeur : L'ascension n'est pas sans difficulté et le fracas des pierres ne cesse de résonner, jusqu'aux frontières de Terres Secrètes probablement. Malheureusement, le singe les a semés et Commedia s'arrête, essoufflée. Baba Yaga a disparu et elle le cherche frénétiquement des yeux tandis que le mâle tarde à la rejoindre.

Le mâle voitpartir la jument devant lui en lui criant de la suivre, mais Silent' sentit sous ses sabots, un sol s'écrouler. Il glissa s'accrochant du mieux qu'il peut au rebord. Il sentis son corps s'emballer, serais-ce la fin ? Non.

Il força sur ses antérieurs avant alors que celles arrières chercher désespérément un appuie. Il était relativement imposant et il n'était pas à l'abri d'une chute causer par un éboulement. Trouvant enfin un appuie il trouva la force de se sortir de là.

Le souffle court, il se refusa complètement de la suivre. Il décida donc de faire demi-tour et en soufflant tous l'air de ses poumons, croisant les sabots de ne pas mourir en chemin..

Le Choeur : Il ne la suit pas et elle perd Baba Yaga de vue mais cela ne lui manque pas. Commedia Dell'Arte n'a besoin de rien ni de personne si ce n'est un peu d'inspiration et son costumier reviendra bien quand cette dernière sera là.

(Tombée de rideau.)

» Quel endroit délicieux ! - Pv Final Act