Le divin enfant [ Cyrius, Fantôme ]

Hallelujah, princesse des Trompeuses, fille de Nazz'ariahxCyrius, pleine de Fantôme

L'hiver commençait petit à petit à s'installer sur les terres de cette île. On pouvait distinguer des oiseaux migrateurs disparaître sur des terres plus chaudes, des rongeurs se terrer sous terre pour pouvoir hiberner ainsi que des chevaux se parer de leurs poils d'hiver. Ils devenaient doucement des nounours, quelque soit leur physique. Moi, je sentais mon corps changer avec une subtilité dont je ne l'imaginais pas capable. Cela faisait quelques jours que la saillie avait eu lieu, que Fantôme était monté sur mon dos grâce à ma bénédiction et que mon enfance s'était envolée en un quart de secondes. Je sentais mes membres devenir plus flagadas, ma queue se remontait avec délicatesse car ma colonne se tendait au rythme de l'évolution de l'embryon. Bien sûr, physiquement, on ne pouvait distinguer ma gestation mais je sais parfaitement que dans quelques mois celle-ci se verra : c'est pour cette raison qu'il fallait que Père soit au courant.

Alors sans hésiter une seule seconde, je me positionnai sur le haut de la colline. J'étais dans les Gorges du Galamus, le seul endroit encore vierge de toute invasion humaine. Là, je me cabrai alors rapidement et poussai un profond hennissement. Je sais parfaitement que Père et Fantôme m'entendraient : c'est pourquoi je les attendais patiemment.

L'hiver commençait à s'installer tranquillement, la verdure avait fait place à un léger tapis blanc et le vent du Nord faisait son apparition certains jours. Les animaux étaient moins présents car plusieurs d'entre eux hivernaient et les beaux oiseaux d'été avaient pris la direction du Sud. Je me promenais sur les trompeuses et maintenant je pouvais rester ici sans être chassé. Je faisais maintenant partie des trompeuses et j'étais bien content. Cela faisait quelques jours que j'avais sailli ma jument et tout se passait bien à date. Je me promenais, non loin du golfe et près des gorges, quand j'entendis l'hennissement de ma belle , alors curieux je m'y rendis. Je vis Halle qui attendait, alors je lui souris et lui dit bonjour, tout en lui donnant une lèche.

"Bonjour, ma chérie. Comment vas- tu?"

Cyrius profitait de la quiétude des Gorges... Très peu de monde venait ici, la solitude y était presque garantie. Solitude... Voila bien un mot qui le caractérisait actuellement...Superbia lui manquait atrocement, Aelann aussi... sans parler de Commedia, de son ami Helium ou de son fidèle Sinistros... Sa seule accroche restait Negan, son fils, qu'il cherissait autant qu'il le pouvait. Et bien biensûr, Hall, sa fille... Celle avec qui ses relations s'étaient tendues ces dernière années, et qu'il entendait hennir à cet instant précis.

Couché sur un tapis de mousse végétale, Cyrius se releva péniblement. Que faisait Hall ici, et pourquoi passait-elle cet appel ? L'alezan décharnée se mit en route, elle n'était pas très loin...
Au bout d'un moment, il parvint à une coline. Au sommet de celle-ci se trouvait sa fille, et à ses côté, Fantôme, l'étalon pie qu'il accepté accepté dans son troupeau il y a quelques mois... Ce dernier avait l'air... comment dire... Très proche de Hallelujah.

Cyrius commençait à comprendre... Il s'approcha tranquillement

C'est dingue, je n'aurais jamais imaginé à quel point tout cela aurait pu me changer ainsi. Bien sûr, j'avais entendu dire que les futures mamans pouvaient ressentir l'instinct maternel dés la première seconde où elles se savaient fécondées. Mais je ne pensais pas que ce soit ainsi. Oh je savais parfaitement que l'embryon n'était pas encore formé, que mon ventre n'avait pas encore grossit et que mes mamelles n'étaient pas encore pleines de lait ... Cependant, cette saillie m'avait changé. Je me sentais plus calme, beaucoup plus soulagée et surtout, étrangement, protectrice. Je voulais protéger ce petit, ou cette petite, de ce monde qui l'entourerait bientôt, de ces chevaux qui comptaient le manipuler. Je les connaissais par coeur ces chevaux, puisque j'en faisais partie. Je savais parfaitement qu'ils pourraient leur parler de mon comportement antérieur, de mes envies utopistes, mais il était hors de question que cela arrive. Alors, il était temps que je pense à moi, mais que je pense davantage à ce bébé grandissant en moi.

Une odeur musquée se fit soudainement sentir et un sourire apparut petit à petit sur mon visage : Fantôme venait d'arriver. Alors, lorsqu'il se rapprocha de moi et me déposa un doux contact sur mon visage, mon sourire s'agrandit et je pose ma tête sur son encolure. Il était là et il serait toujours là, même quand ce petit arrivera. J'étais heureuse, véritablement heureuse en ce jour d'Hiver. Puis, une autre odeur, beaucoup plus douce se fit sentir et mon sourire s'effaça quelque peu. Mon père était là, lui aussi. Alors, je me retourne rapidement et pose mon regard sur lui. Mon regard s'humidifia légèrement lorsque je remarquai son corps complètement décharné : il était en train de mourir. Pendant des années, j'ai souhaité sa mort, mais maintenant qu'elle pointait le bout de son nez, mon coeur se serra rapidement.

" Bonjour papa. " dis-je, presque solennellement.

Tout se passait bien, Halle était heureuse de me voir et moi aussi, également . J'étais toujours, heureux de la voir et elle aussi. Je serai toujours là pour elle. Elle posait sa tête sur mon encolure et j'observais l'horizon. Peu de temps, après, je sentis une odeur que je connaissais déjà. Non loin, Cyrius se déplaçait vers nous. Je suis triste de le voir dans cet état-là , il semblait beaucoup plus, mal en point que la dernière fois que je l'avais vu, quand il m'avait accepté. Je ne croyais pas tomber sur le beau-père aussi tôt. Je vis qu' elle semblait triste et mal à l'aise, de le voir ainsi. Je lui donnais un petit coup de nez pour l'encourager et je regardais Cyrius. Halle le salue. Je décidais de faire la même chose en lui souriant.

"Bonjour Cyrius. "

J'espérais que la rencontre allait bien se passer et la nouvelle. J'espérais qu'elle attende un peu, avant d'annoncer sa grossesse.

Cyrius s'arrêta à distance raisonnable de sa fille et de Fantôme. Il était plus que clair que ces deux là vivaient quelque chose à deux, et le dominant pris cela comme une bonne nouvelle. Si Hall pouvait connaitre l'amour, il en était heureux, elle qui depuis qu'elle était née ne semblait reentir que colère, rancoeur et haine.

L'alezan ne fit pas attention aux regards choqués des deux tourtereaux sur son état physique, il avait maintenant l'habitude et ne pouvait rien y faire. Il avait changé, mais conservait la prestance du à son rang de dominant. Etant un peu en froid avec Hallelujah, et n'ayant absolument pas l'envie de se disputer avec elle, il en vint directement aux faits.

- Bonjour Fantôme, bonjour Hall.. il posa sur sa fille un regard interrogateur, sans animosité. Puis-savoir pourquoi tu m'a appelé ?

En réalité, cette rencontre avec Fantôme au bord du Golfe, je n'aurais jamais imaginé qu'elle puisse un jour me rendre aussi heureuse. Comment un étalon tel que lui pouvait-il me combler de cette manière ? Je n'aurai sans doute jamais la réponse, mais je m'en fous complètement. Si un jour on m'avait annoncé que je serai en couple, fidèle et bientôt mère, je pense que j'aurais sans doute rit au nez de la personne qui me l'aurait annoncé. Mais maintenant que c'est fait, je ne le regrette aucunement. Je me sens tellement heureuse dans ma situation même si au fond, j'ai l'impression que quelque chose me manque, que ce vide en moi n'est pas totalement comblé. Peut-être que ce bébé saura le combler entièrement, mais j'en doute grandement. Comment un enfant pourrait-il combler le vide qu'un manque parental a pu créer ? C'est presque inimaginable selon moi. Finalement, j'adresse un tendre sourire à mon amant pour le convaincre que oui, je vais parfaitement bien maintenant qu'il est là.

Puis mon regard se pose de nouveau sur mon père et mon coeur se serra à nouveau. Comment pouvait-il avoir changé de cette façon ? La dernière fois que je l'avais vu au cimetière, il semblait souffrir d'un mal inconnu je suis parfaitement d'accord mais il demeurait musclé. Là, malgré sa prestance de roi, il était complètement démusclé et on pouvait distinguer ses côtes. Je ne comprenais vraiment pas. Comment un corps pouvait-il changer en si peu de temps ? Comment la mort pouvait-elle rattraper un être aussi rapidement ? Finalement, lorsqu'il me posa la question, mon sourire disparu totalement. Il était temps qu'il sache la vérité, qu'on assume entièrement avec Fantôme. Alors, je m'avance légèrement vers lui et bombe le poitrail, fière.

" Tu vas être grand-père."

Alors, je regardais mon beau-père et ma belle en même temps. Le courant semblait bien passer entre les deux. Je ne disais rien et j'observais. Halle me rassura, en me souriant, elle allait bien et Cyrius lui demandait pourquoi elle l'avait appelé. Je regardais ma jument et ensuite elle annonçait tout de go, qu'il allait être grand-père j'aurais préféré qu'elle attende, un peu, mais il était trop tard. Je regardais ma belle et je frôlai ses flancs de nouveau pour la rassurer et me rassurer moi-même.

Cyrius se souvint qu'il avait demandé à Fantôme, lorsque celui-ci voulait rejoindre les Trompeuses, la raison de sa requête. Une petite voix lui avait dit que cet étalon ne venait pas chez par lui hazard. Le pie n'avait rien dit, mais le dominant comprenait à présent. Alors qu'il détaillait une nouvelle fois Fantôme, Hallelujah s’avança vers lui, souhaitant capter toute son attention. Cyrius l'observa, et attendit la réponse à sa question. Il allait être grand-père.

Il ne s'était pas vraiment attendu à cela. Il en fut très surpris. Hall, mère ? L'étalon fut heureux de cette nouvelle. Hall était sa fille, et le fait qu'elle trouve un équilibre et qu'elle agrandisse la famille était une excellente nouvelle.

- Félicitation, à vous deux, lâcha finalement Cyrius. Il offrit un sourire à sa fille. un sourire sincère. Il espérait qu'elle assume son rôle de mère et que Fantôme ne la lâche pas en route. Cyrius ne pouvait pas oublier le comportement de sa mère, Nazz'ariah, gestante, se donnant des coups de pieds dans le ventre.

- Fonder une famille est une chose merveilleuse, je ne vous souhaite que le bonheur.

C'est vrai que j'aurai sans doute du attendre un peu. C'est vrai que tout cela était dur à encaisser, que ce soit pour Fantôme ou tout simplement pour moi. Fantôme ne connaissait pas du tout mon père, il ne savait pas qui il était et surtout ce qu'il attendait de la famille. Mais je ne me vois sincèrement pas cacher tout cela à Père. Il m'a avoué pour le départ de Mère, il ne m'a pas caché la tromperie de cette dernière, m'a annoncé son couple avec Superbia et surtout sa nouvelle famille avec ses deux autres fils. Donc oui, j'acceptais d'annoncer cela de but en blanc, je lui devais bien cela. Bien sûr que je lui en veux pour tout cela, bien sûr que je ne veux pas le pardonner, mais il doit vivre tout cela. Car il faisait parti de ma famille, comme Fantôme et surtout comme ce futur bébé. Alors, lorsque Fantôme se rapprocha de moi, frôla mes flancs et je lui adresse un énième sourire : il n'avait pas besoin de me rassurer. Je sais parfaitement ce que je dois dire et faire.

Fonder une famille est une chose merveilleuse ? Il a raison et en même temps, j'ai envie de lui rire au nez. Quand je vois ce qu'est devenu le couple PapaxMaman, je me rend compte que la famille n'est pas si merveilleuse. Mais je me retins et hocha la tête tout simplement. Mais quelque chose est étrange : le corps de Papa. Comment a-t-il pu changer autant ? Que s'est-il passé exactement ? Pourtant, il a tout pour être heureux. Il reste roi malgré tout, il a une reine qui l'aime de tout son être et a des enfants en bonne santé. En réalité, il est comme moi : il ne se satisfait pas uniquement de ce qu'il a. Les chiens ne font pas des chats, n'est-ce pas ? Finalement, je me rapproche de lui et m'arrête à quelques centimètres de lui.

" Que s'est-il passé, Papa ? " demandai-je avec une véritable inquiétude enfantine.

Je regardais ma belle et Cyrius . Je fus content, Cyrius semblait avoir bien pris la nouvelle. J'étais soulagé, j'avais peur qu'il ne l'accepte pas. Finalement, je m'étais fait des fausses idées, il était content. Il nous félicitait tous les deux. Je souris.

"Merci beaucoup. "

Ensuite, il dit que fonder une famille était une chose merveilleuse et il nous souhaitait que du bonheur. Je souris de nouveau.

"Oui en effet, c'est quelque chose de merveilleux et ce sera un très bel évènement. "

Ensuite , ma belle, lui demandait ce qui lui était arrivé

ÂGE : 18 PUF : HW MESSAGES : 183 SEXE DU CHEVAL : //

Ho! Ho! Ho!

Un cadeau pour toi

Le son des grelots parvient à tes oreilles. Une forme étrange se dessine dans le ciel. Ne sens-tu pas ce parfum de Noël ? Un Renne du Père Noël se pose délicatement sur le sol d'Horse-Wild, il avance vers toi. Le Renne à une mission, rendre heureux chaque cheval de cette île pour Noël. Alors, il tourne la tête vers la besace accrochée sur son dos, et en sort un cadeau.

Le Renne vous offre Hallelujah, Fantôme : un cageot de pommes, un seau de carottes. Il te souhaite un très joyeux Noël et s'envole pour poursuivre sa mission.

Sujet: Re: Le divin enfant [ Cyrius, Fantôme ] Mer 1 Jan 2020 - 18:02

(pardon du retard ! )

Hallelujah s'abstient de relever le commentaire mièvreux de Cyrius sur la famille. C'est une bonne chose, l'alezan n'a envie ni de sarcasmes, ni de toute autre forme de conflit aujourd'hui. Il n'a pas l'intention de s'éterniser en compagnie de ces deux là mais sa fille s'avance vers lui. Il voit dans son regard qu'elle s'interroge, comme beaucoup, sur son etat. Mais contrairement aux autres, elle ne garde pas ses question pour elle et lui pose la question que personne jusqu'alors ne lui avait encore posé. Que s'était-il passé ?

Cyrius n'avait toujours pas de réponse simple à cette question. Il était malade oui. De quoi exactement ? Pourquoi ? Depuis quand ? Jusqu'à quand ? Une partie de ces questions avaient des réponses, d'autres des hypothèses. Certaines n'en avaient tout simplement aucune.

Tâchant de rester le plus impassible possible et de cacher son mal aise, Cyrius répondit à sa fille. Elle avait le droit de savoir.

- Je suis malade Hall. Il maqua une pause, se demandant un instant si cette affirmation ne pourrait pas réjouir sa fille. Sa relation avec Hall' était tellement complexe qu'il avait appris a envisager les options les plus tordues.

- Je ne suis pas au meilleur de ma forme, comme tu le vois, mais j'ai bon espoir que cela s'arrange rapidement grâce à l'aide de quelques amis guérisseurs.

Honteux mensonge, il n'avait pas eu le cœur de dire la vérité à sa fille. Pour ne pas lui faire peur. Pour ne pas se mettre lui-même en danger. Sans doute les deux.

- Je vais vous laisser. A bientôt j'éspère. Il salua le couple, et se retourna pour repartir. Soudain, le son des grelots se fit entendre. Cela fit écho dans la tête de Cyrius. Cela faisait-il déja un an qu'il avait reçu son dernier cadeau de Noël ? Il n'attendit pas le Père Noël et reparti, laissant Hall et Fantôme profiter de Noël sans lui.

Sujet: Re: Le divin enfant [ Cyrius, Fantôme ] Jeu 2 Jan 2020 - 16:42

Papa était vraiment très malade : étrangement, ça me faisait plus de mal que de bien. Peut-être que la gestation m'adoucirait, peut-être que je change tout simplement ? C'est sans aucun doute le cas, c'est évident. Mais il est hors de question que je l'assume pleinement, que j'accuse le coup et que je ne dise rien. Je veux ce trône et je l'aurai, je veux ma place et je me la ferai tout simplement. Si je dois anéantir mon père ? Je le ferai sans aucun regret. Si je ressentirai de la peine ? Sans aucun doute, mais personne ne devrait le savoir. Personne ne devra connaître ma faiblesse, puisque ça tuerait tous mes plans et surtout parce que ça briserait les ailes de mon destin. Mais je ne le ferai pas maintenant. De une, car j'étais pleine et donc pas en état pour le faire, et de deux car Fantôme risquerait de m'arrêter. Il faudrait que j'arrive à le mettre vraiment de mon côté, que j'arrive à faire en sorte qu'il tue mon père avec moi.

Quatre mots, quatre uniques petits mots et mon coeur loupa un battement : il était réellement malade. Ce n'était pas un rêve. Ni un cauchemar. Je n'entendais même plus les paroles de Fantôme, ni même les espoirs de mon père, je voyais simplement ma famille se briser de nouveau. Je voyais mon père tomber au sol et mourir, petit à petit. Bien sûr, une partie de moi serait plus triste que jamais et l'autre serait convaincue d'obtenir le trône. Puis, sans que je ne comprenne pourquoi, il fit demi-tour et s'en alla sans même se retourner. Il ne faisait que fuir, il ne faisait que m'abandonner sans même chercher à avoir une conversation avec moi. Pourquoi fait-il cela ? Pourquoi réagit-il de cette manière ? Je ne comprend vraiment pas. Me déteste-t-il réellement ? Ce serait compréhensible. Je pourrais faire semblant de m'en moquer, mais ce n'était pas le cas.

Soudain, un bruit de grelot se fit entendre, puis une galopade et enfin une odeur toute particulière : un renne se présentait devant moi. Mais c'était quoi cet animal étrange ? Et que faisait-il là ? Avant même que j'ouvre la bouche pour pouvoir lui poser la question, un cageot de pomme et un seau de carotte étaient sur le sol. Un grondement dans mon estomac se fit entendre et sans hésiter une seule seconde, je trotte vers ces deux cadeaux, oubliant le départ de mon père. Là, je prit une carotte dans ma bouche et me tourna vers Fantôme, avec un grand sourire.

" Ch'trop bon ! Tu devrais venir goûter ! " dis-je en avalant la carotte et en reprenant une.

[T'inquiète pas grave

]

Sujet: Re: Le divin enfant [ Cyrius, Fantôme ] Ven 3 Jan 2020 - 14:45

Je regardais ce qui se passait sous mes yeux et j'écoutais ce que Cyrius et elle se disaient. Alors, il était vraiment tes malade, je trouvais cela vraiment triste et Halle semblait être triste elle aussi. Il avait dit qu'il travaillerait avec des guérisseurs pour s'en sortir, mais je savais que cela était faux, peut-être chez les bipèdes, ils auraient trouvé quelque chose pour le soigner, mais en pleine nature, je doutais. Alors, je frôlai les flancs d'Halle pour lui dire que j'étais là. Cyrius, nous saluait et il s'en allait, mais tout à coup, des grelots se firent entendre. Il y avait une odeur différente, puis ensuite, comme par magie, un renne apparut. Il nous laissait des pommes et des carottes , puis nous souhaitait un joyeux noël et il disparut. Par la suite, Halle se jetait dessus et elle disait que je devais goûter.

"D'accord, je vais goûter, car effectivement , cela a l'air bon."

Je mangeais, une pomme et la trouvait délicieuse. Cyrius, avait quitté les lieux. Je regardais Halle et lui sourit.

Sujet: Re: Le divin enfant [ Cyrius, Fantôme ] Ven 3 Jan 2020 - 16:47

En réalité, je n'aurais jamais imaginé que la maladie, maintenant révélée, de mon père me rendait vraiment triste. A une époque, je m'en moquerais réellement, mais aujourd'hui c'était bien différent. Est-ce le fait de devenir une future maman ? Est-ce le fait que j'ai trouvé quelqu'un sur qui compter ? Ou le fait que j'ai grandit ? Je ne saurais le dire. Mais une chose est certaine, j'ai envie de trouver une solution, et surtout une réponse. Que ce soit pour moi, Cyrius, Fantôme ou seulement ce petit bout de cheval grandissant dans mon ventre. D'ailleurs en parlant de lui, je ne peux pas vous dire à quel point le sentant grandir, sentant un petit coup de sabot dans les flancs me faisait du bien. Maman disait que ça faisait mal ... Moi, je ne trouvais pas. Cette douleur disparaissait assez rapidement dans la fierté, la fierté de devenir mère. Oui, je serai une maman parfaite.

Soudain, au moment même où j'allais avaler une première pomme, une contraction se fit sentir. Je fit une grimace et sentit mes jambes ployer sous mon poids. Non, il était hors de question que je mette bas dans ces gorges. Il était hors de question que mon enfant ne connaisse pas la tradition de cette île : voir la rivière de la vie avant de galoper. Oui, je voulais mettre bas comme maman, comme un hommage pour elle, même si je la détester présentement. Alors, avec un ultime effort et en couinant, je me mis à marcher, oubliant la nourriture et posant un regard inquiet sur Fantôme. Une seconde contraction me fit tomber, mais je me relevais rapidement : il était hors de question qu'il arrive ici. Alors, je fis tout pour le retenir et prit un trot boiteux.

" Viens vite Fantôme ! Il arrive ! Faut qu'on aille à la rivière de la ... " je me tus alors qu'une contraction me fit brutalement hennir.

[tu préviens Sefi de venir au rp de naissance ?

]

Sujet: Re: Le divin enfant [ Cyrius, Fantôme ] Lun 6 Jan 2020 - 14:42

Tout semblait aller à merveille, quand tout à coup, Halle semblait souffrir, j'étais inquiet.

"Halle, est-ce que ça va? Qu'est-ce qui se passe ?"

Ensuite, peu de temps, après elle tomba. Je l'aidais à se relever, mais elle tombait encore. Je ne comprenais pas trop pourquoi, mais après, un déclic se fit.

"C'est le poulain qui arrive. "

Alors, là j'étais un peu stressé, alors je regardais la jument qui souffrait et qu'elle disait, qu'on se rende à la rivière de la vie.

"Oui, ok tout va bien, aller, allons-y."

Je lui donna un coup de museau et on se dirigeait vers là, mais je n'étais pas sûr, qu' on arrive à temps.

"On va essayer, de se rendre mais je ne suis pas sûr qu' on va avoir le temps, sinon, on trouvera une autre place. Courage, ma belle tout va bien se passer. "

(Oui)

Sujet: Re: Le divin enfant [ Cyrius, Fantôme ] Lun 6 Jan 2020 - 20:18

Il est temps de faire son travail de maman désormais, je le ressentais au plus profond de mon être. Je sentais les membres de mon bébé pousser sur les parois pour pouvoir sortir, ainsi que sa tête, mais il était hors de question qu'il choisisse. Alors, je fis en sorte de crisper tous mes muscles et l'empêcher de sortir. Vous connaissez la migration de baleines pour pouvoir mettre bas ? Celle des éléphantes ? Ou bien même celles des sangliers ? Je suis dans le même cas. Cependant, j'ai commit une erreur de débutante : je m'y suis prise beaucoup trop tard. J'aurai du m'installer à la rivière de la vie une semaine auparavant, j'aurai du y dormir bien avant, mais je n'ai jamais été maman moi ... Je ne connais pas encore les prémisses d'une naissance, ni même les signes, alors je me suis laissée avoir très facilement.

Finalement, lorsque j'entendis les paroles de l'étalon, elles me rassurèrent quelque peu et regonflèrent mon orgueil. Il était impossible qu'il pense que j'étais faible et que je ne tiendrai pas jusque là. Alors, sans hésiter une seule seconde, je me mis à accélérer le pas. Bien évidemment, je sentais parfaitement mon poulain avancer de plus en plus dans mon corps, mais je serrais les dents pour le retenir. Lorsque je passais les vallées des ronces, j'eus un sourire : j'y arriverai ...

O.U.T

[ je nous crée le sujet immédiatement

]

Sujet: Re: Le divin enfant [ Cyrius, Fantôme ] Mar 7 Jan 2020 - 13:55

(Ok c'est parfait, j'ai avisé sefiyade )

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