Sujet: Les Emmerdeurs - Libre Jeu 2 Aoû 2018 - 17:27
Les Emmerdeurs - Libre
Hyuna'
Hyuna' marchait vers l'Est à la recherche de plantes régénératrices. Et si jamais elle en trouvait une pour apaiser son corps ankylosé par le naufrage, ce ne serait pas de refus. C'est dans ce but qu'elle était venue jusque dans la jungle, cette forêt étant un vrai petit nid de plantes diverses et variées. La noire avait dressée une petite liste des plantes qu'elle pourrait rencontrer avec des préférences pour certaine et d'autre qu'elle préférait utiliser si vraiment elle tombait dessus au hasard du chemin.
Cela faisait donc au moins une demie journée qu'elle parcourait les lieux et jusque-là elle n'avait aperçu que des feuille de coca. Mais avait préféré jusqu'à maintenant ne pas en prendre. La balance bénéfice risque ne penchait pas dans le bon sens, même si l'on ne devenait pas dépendant pour une seule prise. Ces feuilles étaient pleines de ressources et elle venait à nouveau de passer devant un petit arbre. Elle commençait à ce dire que la prochaine fois elle hésiterait moins.
Le bruit des singes l'accompagnait aussi depuis un moment. Et la noire s'interrogeait sur le fait qu'elle n'en ait pas encore vu de près. Quand allaient t'ils se décider à l'emmerder ? Car elle n'avait pas de doute sur leurs intentions. Elle reprit ses recherches et aperçut enfin une plante susceptible de calmer ses douleurs, de belles fleurs aux formes spécifiques. Magnifique. Elle était plus active que passive, mais ça ferait l'affaire le temps de trouver un traitement de fond.
- Passiflora, ma belle fleur de passion souffla t'elle satisfaite.
Elle penserait à des choses plus ou moins agréables, plus tard, comme ses chaleurs qui étaient arrivées dans la nuit. Valait mieux qu'elle reste seule, elle n'était pas de bonne compagnie en ces temps-là. Loin d'elle l'idée de tendre ses fesses à quiconque. Qu'on ce le disse. Plus jamais elle ne porterait le poids d'un étalon.
S'approchant de la plante grimpante aux multiples fleurs elle imaginait déjà l'effet analgésique qu'elle aurait sur elle avec un certain plaisir. Et encore mieux l'apaisement qu'elle en tirerait, chose nécessaire après sa rencontre avec ce foutu roux. Elle tendit les lèvres pour en cueillir une, ouvrit la bouche et la referma dans le vide. Un singe venait de lui prendre. Elle étouffa un juron et alla en prendre une autre, qui lui fut aussi volé. Ce manège dura deux bonnes minutes avant qu'elle ne perde patience et que la plante y ai laissé toutes ses fleures .
-MAIS ALLEZ VOUS FAIRE VOIR CHEZ LES GRECS !!! BANDE DE MACAQUES MAL EMBOUCHES !!! CETTE ÎLE EST DEVENUE UN REPÈRE D'EMMERDEURS !! A QUI LE TOUR ?!! Hurla t'elle levant ainsi une nuée d'oiseaux et des piaillements de singes moqueur.
La noire était aussi mécontente qu'une droguée en manque. Ce qu'elle n'était pas bien sûr. Un peu encore et elle aurait craché du feu.
Sujet: Re: Les Emmerdeurs - Libre Ven 3 Aoû 2018 - 21:59
Cerceï marchait sur un chemin sans se douter du danger qui planait ici, elle ne connaissait pas les singes et elle ne savait même pas ce que c'était. Alors avec toute son innocence digne d'une pouliche, elle trottinait, observant le beau paysage qui s'offrait à elle, impressionnée.
Un bruit. Un hurlement énorme, géant, titanesque résonna dans la forêt et fit sursauter la jeune pie qui balaya la forêt d'un regard nerveux. Elle se dirigea vers le cri au grand galop, s'écorchant à cause de quelques branches. Elle arriva bien vite devant une jument noire et non loin derrière se tenait quelque chose qu'elle n'avait jamais vu. Elle poussa un cri terrifié.
- Attention ! Derrière vous ! cria-t-elle en voyant le singe s'avancer vers elle d'un air plutôt menaçant.
Sujet: Re: Les Emmerdeurs - Libre Ven 3 Aoû 2018 - 23:46
Hyuna'
Hyuna' n'eut pas vraiment le temps de se mettre à cracher du feu qu'une jument débarqua pleine balle, elle la voyait d'ailleurs déjà lui rentrer dedans. Elle ne pensait pas s'être transformée en dragon et pourtant la jeune pie lança vers elle un regard apeuré suivit d'un cri à réveiller les morts. À croire que réanimer les morts soit devenu une habitude sur l'île.
Hyuna' mit environ dix secondes de trop pour comprendre ce que la nouvelle venue lui aboyer, elle tourna la tête pour voir un macaque arriver mesquinement par-derrière, sauter, faire une acrobatie et lui retomber sur la tête. Fucking World, elle allait la faire brûler cette jungle. Le primate s'accrocha à la noire sans donner le moindre signe qu'il comptait partir de là. De la fumée sortit de ses oreilles, à non, elle n'est toujours pas un dragon.
La jument tenta de garder son calme.
-PRIMATE AU RABAIS ! RETOURNE DANS LES BOURSES DE TON PÈRE VOIR SI J'Y SUIS !!
Son plus grand calme, elle avait accompagnée ses douces paroles de quelques mouvements de tête pour s'en défaire, mais sans résultats et étant encore plus que courbatue, elle n'insista pas plus et se laissa pouiller la crinière. Fulminant.
Au moins sa rencontre du jour n'était pas un étalon, ce qui, l'aurait à coup sûr, tuée sur place d'énervement.
- Salut ! Moi c'est Hyuna' et lui fit elle en levant les yeux, c'est un connard. Et toi tu te ranges dans quelle catégorie ? Hyuna' est une jument très bien élevé et toujours dans une retenue très agréable.
Sujet: Re: Les Emmerdeurs - Libre Sam 4 Aoû 2018 - 15:26
- Moi c'est Cerceï, lui dit-elle avec un sourire. Et je fais partis des non-connards.
Elle s'approcha pour observer l'étrange animal et celui sauta sur son dos comme si il voulait la chevaucher. Elle se mit à ruer en grondant de haine, les oreilles plaquées contre son encolure.
- DÉGAGE SALE SINGE DE MES DEUX ! hurla-t-elle.
Elle ne vit pas Hallelujah s'approcher et pourtant les singes commençaient à s'approcher dangereusement des trois juments. Elle se laissa tomber sur le sol pour se rouler avec le macaque sur le dos pour l'écraser. Elle se redressa, le singe toujours accroché sur elle. D'ailleurs celui-ci se mit à la mordre au garrot et elle se cabra très haut avant de repartir en coup de cul.
Sujet: Re: Les Emmerdeurs - Libre Sam 4 Aoû 2018 - 17:45
Hyuna'
Le singe sur la tête, la noire virait gentiment au rouge intérieurement. Elle aurait bien voulu être en pleine forme pour l'envoyer valser à l'autre bout de la jungle. Mais elle ne contait pas usée à l'heure actuelle le moindre gramme d'énergie pour déloger le primate, il finira bien par partir de lui-même. Elle profiterait donc d'un massage crânien encore un peu et essayerait d'y voir des avantages. Et ce jusqu'a ce que la petite voix fluette d'une pouliche vienne s'ajouter à sa tourmente.
Prêchant la bonté des primates et leurs servitudes sans égales pour les massages, une isabelle venait de tomber du ciel. Il ne pouvait avoir d'autres mots. Hyuna' avait appris à être avec des poulains. Hyuna' était mère. Hyuna' avait appris. Hyuna' n'avait pas eu le choix que d'élever et de s'élever. Heureusement Hyuna' était au sein d'un troupeau à ce moment-là. Car sinon Hyuna' aurait sûrement étripée ses fils. Les fils d'Hyuna'. Deux jeunes garçons et en regardant les deux demoiselles Hyuna' se rendit compte qu'il n'y avait pas grande différence d'âge entre elles et eux. Hyuna' en eut un pincement, lors de ses grossesses, elle avait souhaitée des garçons, ne voulant pas mettre au monde des filles là-bas. Elles auraient finit mères trop jeunes. Elle avait dans l'idée, l'espoir, que Zeus avait veillé sur elle là-dessus.
- Je préférerais les grattouilles d'une pouliche entre mes oreilles au glapissement de cet être difforme. Eut-elle le temps de dire en lui lançant un sourire qu'elle dut forcer, mais qui au final fut fait de bon coeur, avant que tout ne reparte en cacahuète.
Bon par contre elle avait pour elle la chance d'être pouliche, car elle n'aurait pas eu la même répartie avec une adulte. Hyuna' l'impatiente était donc capable d'une patience sans frontière ? Surprise.
La jeune jument s'était présentée, en non-connard, Zeus merci. Cerceï en tant que telle fut donc vite attaquée par le bougre de service. Et la mal politesse de la noire semblait contagieuse. L'avenir est là. La pie partie dans des cabrioles furieuses dont Hyuna' s'écarta pour ne pas prendre un coup, jetant un oeil sur la pouliche pour être sûr qu'elle n'en prenne pas un non plus. Instinct maternel oblige.
Elle observa les alentours, cherchant comment sortir la jeune de cette misère, car le singe semblait plus hargneux avec elle. Elle aperçut d'autres singes aux aguets semblant apprécier le spectacle. Ils étaient regroupés autour d'un arbre que la noire étudia avant de comprendre d'où venait le problème. La mangouste. Le fruit de dieu. Pas étonnant qu'ils soient sur les nerfs. Et si les juments ne voulaient pas se prendre les restes de ces délicieux fruits sur le nez, elles feraient mieux de bouger.
Elle s'approcha de Cerceï en espérant ne pas s'abîmer plus qu'elle ne l'avait été par le naufrage, attrapa le singe par la queue et tira dessus au rythme des cri d'indignation de ce dernier, qui ne lâcha pas sans mal. Elle l'envoya valser vers le mangoustan.
- VIRE DE Là RACAILLE !! Puis elle dit aux filles pleine d'ardeur ; Il faut bouger, ils défendent l'arbre et ils vont pas en rester là, sur quoi, elle se mit en mouvement pour s'éloigner.
Sujet: Re: Les Emmerdeurs - Libre Dim 5 Aoû 2018 - 21:24
Heureusement pour la demoiselle pie, la dénommée Hyuna' arracha le singe de son dos où le sang commençait à couler. Elle allait partir au galop quand elle vit la petite s'approcher de l'arbre, elle poussa un petit cri. Cerceï la poussa d'un coup pour qu'elle aille plus vite et elle la suivit au grand galop, les oreilles pointées en avant, cherchant à s'éloigner le plus possible de ces maudits primates. Elle freina des quatre sabots en voyant les singes les suivre de toute part.
- Attends ! Attends ! Ils vont nous bloquer la route ! cria-t-elle en cherchant une solution de repli, sans voir qu'elle avait encore le fruit dans la bouche. Il faut trouver un autre chemin, dit-elle à la jument noire, complètement paniquée.
Sujet: Re: Les Emmerdeurs - Libre Dim 5 Aoû 2018 - 22:57
Un concours de grimace avec un primate avait mal tourné. Était-il encore sur les terres à son papy? Il n'aurait su dire, mais il allait lui en glisser un mot ses primates ils ne respectaient aucunement les propriétaires de ces terres s'il était bien à eux. Le primate avait perdu, mauvais perdant il s'était mit a lancer à Final tout ce qu'il trouvait sur son passage. Le poulain déguerpis au galop évitant les arbres avec élégance.
S'il évita les arbres si facilement, ce ne fût pas le cas lorsqu'il dû éviter Hallelujah. Le poulain heurta de plein fouet sa Tante. Sous l'impact le fruit sorti de la bouche de la pouliche et roula au sol.
" Désolé Taty Lujah... Oh le joli fruit!"
Final le saisie et le mangea d'une bouchée.
"Miam !!! Bye bye Tatty Ya primate qui vue ma peau!" dit-il la bouche encore pleine.
Le poulain repris ses jambes à son coup et disparut dans la jungle aussi rapidement qu'il était arrivé.
La noire s'était mise en mouvement doucement pour se ménager le possible. Pensant naïvement que ses paroles n'amener pas discussion. Elle avait juste oubliée un léger détail. Aussi léger qu'une pouliche. Les poulains n'en font qu'à leur tête. Elle la première avait été ce poulain désobéissant. Et où ça l'avait menait ? A la mort de sa mère. Hyuna' ronfla, plutôt mécontente. Elle était une jument ayant un instinct maternel fort. Elle n'avait rien demandé pour l'avoir, mais il était là. Et s'il y a une chose qui la rendait furieuse autant contre elle-même que contre ces petites boules de poils ambulantes, c'était la mise en danger, encore plus au-delà d'instruction.
Et cette mignonne petite pouliche venait de prendre un risque. Autant pour elle que pour les autres.
- Lâches -le ! Lança t-elle.
Peut-être pas dit assez fort pour les deux jeunes juments qui étaient maintenant plein cul. Elles avaient dépassé Hyuna' , les singes à leurs trousses. Singes qui passèrent dessus, dessous et à peu près de tous les côtés de la noire comme si elle n'était qu'un simple obstacle, n'ayant d'yeux que pour le fruit que la pouliche tenait.
Hyuna' dû se mettre en branle, elle qui n'avait pas été plus vite que le pas depuis son échouage sur la plage. Elle força son corps pour tenter de rejoindre la pouliche, mais se rendit vite à l'évidence. Elle userait beaucoup plus d'énergie, trop. Dire qu'elle était venue ici pour faire une cure de jouvence.
La noire avait vu sur la pie, qui elle au moins avait la décence d'écouter une simple indication, que le singe avait apparemment eu raison de son dos, celui-ci saignait un peu. Double ration de plantes. Déjà qu'elle avait mis un temps fou à trouver ce passiflore parti en fumé.
Elle ronfla à nouveau, elle était loin d'être zen et maintenant, la si lointaine idée des feuilles de coca lui semblait beaucoup moins bête. Une fois les deux jeunes demoiselles remise entre de bonne main ou en sécurité, elle s'en ferait une cure. Une cure de feuille de coca, bien-être et détente assuré.
Elle était en train d'insister sur ses membres pour prendre le trot et rattraper les filles lorsqu'une boule de poil à réaction arriva en mode boule de bowling, chamboula la pouliche, lui vola son larcin et repartit d'où il venait comme s'il n'était jamais venu. Repartit avec les singes à ses trousses. La noire hésita à le suivre, mais même si elle l'avait voulu, il l'avait déjà semé. Espérons qu'il sache ce qu'il faisait. Et qu'il s'en sorte indemne. Voilà qui venait ajouter une brique de plus pour la noire, il faudrait qu'elle retrouve ce poulain un jour.
Hyuna' trottait, elle avait réussit à mettre ses muscles au travail, chaque mouvement lui rappelaient qu'avant hier à peine elle avait traversé tempête et océan. Mais elle voulait être sûre que la pouliche avait survécu au carambolage. Elle arriva sur elle, l'inspecta telle une mère du bout des naseaux.
- Tu vas bien ? Pas trop de mal ? Puis elle regarda la pie. Et toi ?
Elle laissa quelques secondes aux jeunes juments avant de devenir beaucoup moins aimable. Sans crier, sans hurlement. Avec le calme et la fureur qu'offre la peur. Regardant la pouliche droit dans les yeux.
- Est-ce que tu te rends compte du danger auquel tu viens de nous exposer ? Partir sans faire de vague ne fait pas partie de votre vocabulaire mademoiselle ? Ces singes aurait pu te tuer ! Tu peux remercier ce poulain ! Et j'ose espérer pour toi qu'il ne va rien lui arriver. Car tu n'auras que tes yeux pour pleurer sa mort. Où sont tes parents ? Je suppose que tu leur a filé dans les pattes, qu'ils sont morts d'inquiétude. Et s'il tu meurs ou te blesse, seule ? Nan mais tu n'imagines pas !
Elle ne voulait pas braquer la pouliche et n'en rajoutera pas plus, mais elle avait eu peur. Surtout qu'elle aurait été totalement impuissante. Dans cette condition physique, résister et protéger la pouliche d'autant de singes était impossible. Elle n'aurait pu que la soigner après ou la regarder mourir. Et elle ne voulait voir personne mourir. Enfin presque. Elle se radoucit.
- J'ai eu peur pour toi. Elle regarda la jument pie. Pour vous deux même. Puis retourna sur la petite. Mais il faut que tu comprennes que les actes ont des conséquences. Comment tu t'appelles ? Moi c'est Hyuna'. Et maintenant vous me suivez sans faire de vague mesdemoiselles. On va cueillir et manger des fleurs loin de ces singes.
Sujet: Re: Les Emmerdeurs - Libre Mer 8 Aoû 2018 - 22:02
Cerceï observa Hyuna' en haussant ses hypothétiques sourcils, vexée qu'on la prenne encore pour une enfant. Elle ronfla, pointa ses oreilles en arrière et elle recula de quelques pas, laissant la jument noire sermonné l'enfant. Et elle se détourna au pas, peu intéressée par cette conversation. La pie n'avait plus rien à faire ici, si ce n'est écouter des sermons qui n'avait pas lieu d'être pour elle. Après un silencieux hochement de tête à la jument noire, par respect, et un regard attendrie vers Hallelujah, elle s'en alla, les oreilles pointées en avant, pensive.
Sujet: Re: Les Emmerdeurs - Libre Jeu 9 Aoû 2018 - 10:10
Hyuna'
La pouliche avait du répondant. Le même genre que Hyuna' aurait pu avoir au même âge. La pie avait discrètement prit la poudre d'escampette. Et la noire ne savait pas si on lui avait déjà fait preuve de salutation aussi respectueuse. Elle y répondit par un petit signe de tête, espérant bien revoir cette demoiselle un jour. Un nom sur un visage n'étant pas le plus important pour elle. Non elle aimait savoir à qui elle avait affaire. Un minimum.
Sa rencontre avec le foutu nouveau dominant avait au moins clarifié cela dans son esprit. Les choses avaient changé et il faudrait qu'elle fasse preuve d'une certaine prudence. Au moins le temps d'être sur pied totalement.
Elle avança, toujours à la recherche de plante, elle n'allait pas changer ses plans ainsi. La petite s'excusait, prétextant la faim. Hyuna' leva les yeux au ciel, c'est cela oui. Pas à elle. De toute façon, si elle suivait la noire, la pouliche aurait de quoi se mettre sous la dent. Et si elle n'était pas bête peut-être qu'elle apprendrait des choses. La jument avait soif de transmettre son savoir.
La pouliche avait fait preuve de soumission. Hyuna' se demanda si elle ni avait pas été un peu fort avec elle. A près tout elle ne la connaissait pas. Mais elle avait eu un comportement dangereux, nan sa réaction était légitime.
- Bien Hallelujah, si tu le souhaites, on va régler ton problème d'estomac. Sinon je te ramène à tes parents, qui sont ils ? Où est ton père ?
N'ayant été au final que peu avec sa mère, la première réaction de Hyu' était toujours vers le père. Les pères de l'île étant en général assez présent. Et donc il est où son incapable de père ? Laisser sa fille courir des dangers ainsi. Qu'il l'envoie en pension chez les nonnes. Mais qu'il la tienne à l'oeil.
La noire aperçut un buisson sur lequel avait grimpé du passiflore, elle en remercia Zeus. Elle se dirigea vers lui espérant qu'aucun troupeau de singe ne viendrait le dépouiller à nouveau. Elle tendit l'encolure, en arracha une fleur et l'engloutie. Pour l'exemple et aussi le plaisir. Puis elle invita la pouliche à faire de même.
- Tu vois cette plante ? C'est du passiflore. Elle fait de gros fruits rouge/ orange et de magnifiques fleurs étoilé violette. Elles ont bon goût et en plus de cela, elle réduit l’anxiété et la tension.Elle est aussi analgésique, ce qui veut dire qu'elle réduit la douleur, donc si tu te blesses, cherches-là. La fleur de la passion est pratique contre l’insomnie, aussi, n'en abuse pas si tu n'es pas en sécurité.
Sujet: Re: Les Emmerdeurs - Libre Dim 19 Aoû 2018 - 23:10
Hyuna'
Hyuna' reprit quelques fleurs, profitant de ce tant voulut moment de paix. Écoutant la réplique de la pouliche d'une oreille. Elle manqua de s'étouffer lorsqu'elle lui annonça de qui elle était l'enfant. Tout en avalant sa fleur de travers elle regarda la pouliche avec une stupéfaction. Au moins aussi surprise que Marie, la vierge à qui l'on annonce la grossesse. Elle aurait bien insulté le père, mais elle s’abaisserait pas au mêmes manières que le roux. Elle.
- Princesse ! Elle l'observa rieuse. Tu n'as pas de diadème, regardant ses crins, de tutu, puis sa croupe, d'aigle, le ciel et ne fait pas le bruit du tonnerre. Elle tendit l'oreille. Une gentille blagounette.
Car la dernière personne qu'elle avait nommé princesse était équipée de tout cela. Ou presque. Zeus. Ce dieu devait réellement rire d'elle. Sérieusement, il lui prévoyait quoi pour après ? Qui pouvait-elle rencontrer pour parfaire le tableau déjà merveilleusement moqueur. Tomberait-elle nez à nez avec un éléphant pervers ? Un troupeau de hyènes qui la suivrait en rient ? Des canards en plastiques tomberaient du ciel, jusque sur sa tête.
Elle s'ébroua, c'est quoi cette famille de fou ! Cet espèce de roux avait une fille, une petite précieuse. Et qu'est-ce qu'il branlait exactement ? Il ramassait du naufragé sur la plage. La noire fut prise entre l'envie vicieuse de montrer à un père, ce père, ce qu'il advenait lorsque l'on ne tenait pas son enfant. Et celle d'attraper la petite par la crinière et de la traîner jusqu'à se qu'elle ne retourne dans les couilles de son paternel. Son stupide paternel.
Mais elle est maman et cette pouliche a un truc qui lui plaît bien. Ce même qui l’agace. Par contre, l'envie de faire passer un message à son père était, palpable.
La noire se tourna, campa ses antérieurs à l’extrême d'un mouvement vif, prit un air joueur. Elle grimaçait intérieurement, ses membres endoloris criant au scandale.
- Moi, je suis la fille de Dieu. Cette rengaine qu'elle lançait pouliche. Ceci étant tout de même dit, avec le plus grand sérieux.
Elle se redressa doucement, reprit une attitude qui convenait à une adulte, à l'adulte qu'elle est maintenant. Bougonnant intérieurement, la fille du roux. Sa cervelle lançait des injures comme un distributeur de balle déchaîné.
La pouliche se goinfra plus vite que son ombre, des vrais manières de princesse. La noire en mangea encore quelques-unes avant que la petite ne finisse le buffet sans elle. Ses parents devaient ne pas l'avoir nourri depuis longtemps pour qu'elle dévore ainsi. Pauvre chose. Chose qui si elle continuait ainsi, finirait endormit au pied d'un arbre.
-Hum hum, je pense que tu vas pouvoir t'arrêter là. Suis moi, je vais te montrer autre chose.
Elle se mit en marche, cherchant une autre plante pleine d’intérêt à manger. Histoire d'inculquer un peu de choses à cette gosse. Elle avança doucement à travers les arbres et les branchages, s'enfonçant un peu plus. S'enfonçant jusqu'à trouver une nouvelle plante grimpante. Gaillardement installée sur un arbuste de coca. Muy bien. La jument s'approcha de la grimpante et se mit gratter le sol. Extirpant la racine.
- Voilà l'ami Suma. Un vrai fourre tout médicinal. Si tu abuses du passiflore, il prendra le relais. Petit clin d'oeil pour la goinfre. Bon, observe le bien quand même, car il n'est pas toujours facile à repérer. Le reste de la plante se mange aussi, la racine est aussi un bon aphrodisiaque.
Sujet: Re: Les Emmerdeurs - Libre Ven 24 Aoû 2018 - 11:47
Hyuna'
Changer d'avis, mais surtout de comportement en l'espace d'un battement d'aile ? Hyuna' en est championne toutes catégories confondue, ainsi que hors catégorie. Elle a une gamme de réaction aussi longue et nombreuses que les touches d'un piano, mais d'un très grand piano. La musique qui ressort d'elle est donc aussi opposé que le Do d'un piano de son comparse du bout du rang.
La logique d'une pouliche était franchement incomparable. Sauf à celle d'une autre pouliche. Pouliche qu'elle même avait été, avec, d'ailleurs, le même genre de théorie. La noire, avait, il faut croire parfois des relents de poulicherie. Est-ce qu'elle les aurait encore lorsqu'elle serait aussi vieille que son père ? Possiblement. Son père devait maintenant avoir encore plus de poils blancs, il faudrait qu'elle pense à les compter une fois qu'elle l'aurait retrouvé. Une fois encore.
- Hé bien Princesse, car le monde est cruel avec les princesses. Mais tu as le droit d'être ce que tu veux, après tout. Par contre, tes parents ne sont pas rois, ils sont dominants, ils sont redevable aux membres du troupeau. Et non l'inverse.
Ho non, les dieux n'ont pas d'ailes, ils ont des tutus, des diadèmes, des oiseaux. Mais, pas d'ailes, du moins pas à eux. La noire eut un grand sourire, penser aux dieux était vraiment le meilleur moyen de s'égailler.
Et s'ils en avaient, elle aussi. Elle avait tout de même volée deux fois dans sa vie. Deux magnifiques, resplendissants vols en piqués. Accompagnés de leurs montés d'adrénaline fulgurante. Et des bleus qui vont avec .
- Hé bien, je ne voudrais pas contredire ta maman, mais j'ai rencontré un dieu et je t'assures qu'il n'avait pas d'ailes. Néanmoins, il était accompagné d'un oiseau.
Ces foutus oiseaux, la noire les avaient en horreur, surtout tous ceux qui se rapprochaient du rapace et encore plus les vautours. Les petits et leurs chants, elle les aimait bien, de pas trop près, les moyens d'encore moins près, mais les gros. Elle les engueulait, les insultait et partait loin d'eux.
Non, il était plus agréable d'observer une autre sorte d'oiseau, de celle qui a quatre sabots, du genre qui pense vivre en plein conte de fée. Du genre qui se vautre car elle avance plus vite qu'elle ne pense et qui ne regarde pas où elle va. La noire vit toute l'action dans sa splendeur et ne put s’empêcher de rire. On rigole avant on s’inquiète après.
- ça va ?
Bon apparemment tout va bien. La petite avait buté sur un mot et Hyu' se ferait un plaisir de lui répondre. Après tout, ce n'est pas à elle de lui expliquer ce genre de choses. Elle inspira l'odeur d'une fleur de l'arbuste de coca, arbuste qui atteignait bien les trois mètres de haut. Puis regarda la demoiselle.
- Ouvres grand tes oreilles ; A-PHRO-DI-SI-A-QUE, aphrodisiaque. Par contre, je laisserais à tes parents la charge de t'expliquer ça. Il s'en feront une joie.
Elle eut un nouveau sourire, essayant d'imaginer le roux expliquer ça à sa fille. Elle ne pouvait pas imaginer sa mère le faire, vu qu'elle ne connaissait pas cette Nazz'Ariah. Mais cela leurs apprendra à laisser leur pouliche sans surveillance.
- Le suma, est un bon énergisant, ces feuilles sont plutôt bonnes. Et la racine, la partie aphrodisiaque, l'est aussi énormément. Par contre, veille à toujours laisser à la plante de quoi vivre.
Elle accompagna ses mots d'un mouvement de sabot pour refermer le trou qu'elle avait fait au pied de la plante. Puis retourna sur l'arbuste que le suma avait prit comme piquet, bien décidée tout compte fait à en ingérer un peu. Elle arracha donc quelques feuilles de coca et les manga sans autre forme de procès. Avant d'ajouter pour la petite ;
- Celle-ci, par contre, est réservée aux adultes. D'ailleurs,
Elle en arracha une belle branche bien touffue en feuilles. Quelques insectes scandalisés tombèrent au sol, s’enfuyant sans demander leurs restes.
- Tu donneras ça à ton père de ma part. Il connaît peut-être ; Elle se fait appeler mama inala, qui signifie ; comme une mère.
Hyuna' manqua de s’étouffer à nouveau. Rien que côtoyer cette petite mettait sa vie en péril. Elle allait à tout moment finir sa vie, mort d'avoir mâché de travers une malheureuse feuille de coca. Elle secoua la tête, roula les yeux au ciel, elle ne pouvait pas laisser cette petite avec de pareilles pensées.
- Ton père, ta mère et toi aussi. Vous ne faites pas caca des paillettes. Vous ne dormez pas sur de l'herbe plus verte que les autres. La seule couronne qu'ils ont est une couronne ornée de responsabilité. Et je ne pense pas qu'une seule personne sur cette île ne se soit un jour agenouillé devant ses dominants. Elle inspira et posa ses yeux sur la pouliche. Tu es libre de tes pensées, mais tu déchanteras vite si tu crois voir un jour quelqu'un se mettre à tes pieds.
La petite parla d'un capitaine, de son crochet et de son piaf. La noire rigola. Prenant toute la patience dont elle était capable. Assez aidé par les plantes qu'elle avait ingurgitées depuis son arrivée dans la jungle. Ha, Cyrius aurait bien besoin de son présent avec cette petite. Petite qu'elle allait rendre à ses géniteurs fissa. Ou au moins à aux terres qui étaient les leurs. Terres qui auraient pu être siennes. La noire sera les dents et balaya cette défaite rapidement.
- Appel le comme tu veux, de toute façon, Zeus est masochiste, il aime les sobriquets injurieux.
Non elle n'expliquerait pas ce mot là non plus.
La noire observe la princesse, hausse un sourcil puis roule, à nouveau des yeux en la voyant en prendre. Sa queue fouette ses flancs. On avait dit, pour les adultes. Tant pis pour elle. Bienheureusement, elle n'avait pas face à elle un vieux chnoque de druide savant, sinon elle en aurait prit un coup derrière les oreilles. Elle attrape une dernière feuille sur l'arbuste et se remet en marche. Demi tour. Direction la frontière des trompeuses. Elle a un colis à jeter par dessus la clôture avant de partir en courant. Tel l'enfant sonnant au portail. Déguerpissant aussi vite que le son.
- Ce n'est pas du poison. Je ne connais pas bien ton père, mais étrangement, je ne le vois pas se faire avoir par ce genre de choses. Viens, je te ramène chez toi.
Hyuna' tenta de mettre ses muscles à l’effort. S’engageant dans un trot assez lent. Elle était bien heureuse d'avoir connue un druide pour lui apprendre tout ce qu'elle savait.
Sujet: Re: Les Emmerdeurs - Libre Jeu 6 Sep 2018 - 13:21
Hyuna'
La jeune continua sur la même voie. Elle devait tenir ce truc, ce briquet qui embrasse l'agacement de son père. Lui qu'elle avait croisée avait posé le branchage et elle y mettait le feu. La noire alluma son extincteur interne. Ce qu'elle pouvait être heureuse d’avoir eu des fils. Ce serait un calvaire d'éduquer une pouliche pareille. Heureusement que celle-ci avait une mère. Mère beaucoup trop absente. Depuis le temps que les deux étaiten maintenant ensemble, sa mère aurait dû rappliquer. Une petite avec un caractère pareil et des idées aussi dangereuses, on ne la laisse pas seule. Elle pourrait faire sauter une bombe à tout moment.
Elle soupira. Puis, à l'opposé, afficha un grand sourire. Entre la moquerie et un simili de vexation. Elle s'arrêta. Attendit d'avoir l'attention d'Halle. Et contrairement à ce qu'elle avait dit, mit son corps un peu engourdit, mais ranimé par ce petit trot en exécution. Flexant la jambe gauche, levant l'autre et la faisant passer devant la première. Baissa légèrement l'encolure. Révérencielle . Puis se redressa avant d'ajouter. Un poil froissé.
- La moins que rien vous salut, Ô Princesse.
Elle n'avait pas été choisi par les dieux. Son père l'avait été avant qu'il ne change d'avis. Hadès. Zeus, il avait eu l’œil sur Hyuna'. Mais, la question restait pourquoi ? Et pourquoi faire. Elle n'avait pas été désignée, mais elle n'était pas une moins que rien. Et la pouliche aurait vraiment des problèmes un jour si elle continuait d'avoir de tel propos.
Elle ne s'attarda pas et reprit le trot. Elle entendait les branchages s’agiter au dessus de leurs tête. Mais elle ne s’arrêterait pas pour les offusquer. La princesse retourne au couvent. Elle s'en assurerait.
La noire se concentra plus sur son corps et ses mouvements, qui lui demandait, malgré les plantes, un certain effort. Elle n'avait pas souvenir d'avoir tant eu de mal sur l'île sableuse. Mais elle n'avait pas autant bougée. La jeune demanda un mot et elle se serait plus attendu à ce qu'elle bute sur un autre. Mais peut-être qu'à l'école des rois on apprenait des mots crus aux enfants.
Force d'effort est que la jeune la nomma princesse. Peut-être qu'elle avait perdu patience avec sa révérence. Tant pis, c'était fait.
- C'est parce que je suis fille de Roi, lui répondit-elle en souriant.
En plus d'être fille de dieu. Jeune, elle serait entrée dans un bal, au bras de son père. Le héraut aurait annoncé ; Dame Hyuna' la majestueuse, fille de Dieu, fille de Roi, fille de Sorrow. Future épouse des dieux. Monseigneur Sorrow le divin, choisit par les dieux, Roi supplantant les autres. Dieu parmi les mortels.
Heureusement, elle n'était plus une pouliche. Elle pouvait comprendre la princesse, elle l'avait fait avant elle. Mais c'est vrai que c'était frustrant pour l'interlocuteur.
Elle aperçu la lisière de la jungle avec un certain plaisir. Même s'il lui faudrait la traverser à nouveau pour aller on ne sait où. Elle reprendrait quelques feuilles de coca sur la route. Elle observa la petite. Espérant bien que contrairement à tout ce qu'elle avait dit ou pensés, il ne lui arriverait rien de mal.
J'y veillerais. Et n'oublies pas de donner cette branche à ton père, je compte sur toi !
Offrande en prévision de son dessein envers la pie ? Peut être, ou pas. En attendant il était temps de se dire au revoir.